LE 8 MARS, UN TEMPS FORT DES LUTTES FÉMINISTES
Tous les jours de l’année, signale Nastassia Williams-Valois, coordonnatrice de la Table de concertation des groupes de femmes de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, sont des occasions pour défendre solidairement les droits des femmes, mais le 8 mars est une date importante pour souligner le chemin parcouru et faire le plein d’énergie.
Quelle est la signification de cette journée pour les Québécoises et les Québécois?
Le 8 mars est une date annuelle importante pour le mouvement des femmes au Québec, puisqu’il s’agit d’une occasion pour se rassembler, faire des bilans, échanger sur les crises collectives et individuelles que nous traversons et se mettre en action.
N’est-ce pas aussi un moment où un public plus large est amené à se conscientiser?
Nos groupes membres oeuvrent tous les jours sur les enjeux des violences faites aux femmes, de la lutte à la pauvreté, des inégalités sociales, etc. Le 8 mars, à partir du thème que nous choisissons, qui est cette année « Ça gronde », nous tentons, en effet, de faire de l’éducation populaire, de souligner le travail qui reste à accomplir. Diverses activités sont organisées pour permettre au public de s’approprier le thème.
Comment cette journée pourrait-elle être appelée à se transformer?
De notre point de vue, la pluralité des femmes et les questions liées à la crise climatique devront prendre plus de place. Si, pendant de nombreuses années, on a parlé des femmes comme d’un tout, il est essentiel de comprendre que leur réalité est diverse, multiple. Il faut prendre en compte la question des femmes autochtones et des femmes immigrantes, pour ne nommer que ces deux exemples. Les luttes féministes concernent toutes les femmes dans leur diversité.