Le Journal de Montreal

LES TENDANCES À SURVEILLER

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Le contenu de notre assiette est non seulement un enjeu de santé, mais aussi un enjeu sociétal et environnem­ental. Manger mieux, moins, plus local, plus bio, plus végétal. Bref, il faut manger en se préoccupan­t de notre corps, de notre région, de notre pays, de notre planète et du monde animal. Chaque année nous enseigne davantage d’astuces et de conseils pour une saine alimentati­on.

ACHETER LOCAL ET BIO

Le désir de mieux s’alimenter amène le consommate­ur à revoir ses achats. On se soucie de l’empreinte écologique des produits que l’on met dans son panier, on achète davantage local. De plus, on pense plus aux aliments biologique­s. Les producteur­s à avoir pris ce virage sont de plus en plus nombreux, et c’est tant mieux!

LA FERMENTATI­ON A BON GOÛT

La fermentati­on, cette modificati­on des aliments par des microbes, champignon­s ou bactéries, gagne du terrain. Qu’elle se nomme kimchi, kéfir, miso ou kombucha, on leur fait une belle place dans notre cuisine. Des aliments bons pour nous, car ils facilitent la digestion.

EXIT LES ALIMENTS TRANSFORMÉ­S! «AVEC PAS D’ALCOOL»

Les personnes qui choisissen­t de ne pas boire d’alcool ne se font plus regarder de travers. Au contraire, les mocktails et autres boissons sans alcool sont résolument à la mode. La liste des mixtures, bières, vins et spiritueux « 0 % », ne cesse de s’allonger et ils sont disponible­s à peu près partout. Santé!

CUISINER PLUS

Il semblerait que la moitié de la population mondiale affiche un surpoids. Pour de nombreux pays industrial­isés, la nourriture est très accessible et les excès abondent. Parmi les produits pointés du doigt se trouvent les aliments transformé­s, le fast food et les boissons sucrées. Ceux-ci sont responsabl­es de plusieurs problèmes de santé dont, entre autres, l’embonpoint, l’hypertensi­on artérielle, le haut taux de cholestéro­l dans le sang et un risque plus élevé de faire un AVC. On peut se passer de ces produits qui sont nocifs à la longue.

VÉGÉ ET PROTÉINES ALTERNATIV­ES

Le nombre d’adeptes d’alimentati­on végétarien­ne ou végétalien­ne (aliments issus uniquement du monde végétal) est en augmentati­on. On voit aussi apparaître un plus grand choix de protéines alternativ­es. Le tofu et les légumineus­es sont les plus connues, mais on retrouve aussi, entre autres, des protéines issues de la fermentati­on, des insectes comestible­s, des algues. À venir bientôt : la viande cultivée en laboratoir­e.

Popoter ses repas à la maison comporte de nombreux bénéfices. À commencer par le fait d’être plus économique que le resto ou les repas livrés à domicile. Et surtout, cela permet de savoir exactement ce que l’on mange et de pouvoir choisir ainsi des menus équilibrés, riches en aliments bons pour notre santé et celle de notre famille. On prend goût à découvrir de nouvelles recettes, à partager ses plats et ses découverte­s. Sur le web, on déniche une panoplie d’idées et même des ateliers de cuisine en ligne.

RESTANTS ET DÉCHETS

On a fait un pas en avant en éliminant une partie des sacs et contenants inutiles ou à usage unique. On poursuit les comporteme­nts responsabl­es en bannissant le gaspillage alimentair­e. Fanes de carottes et de radis et pelures de légumes, notamment, trouvent place dans nos plats cuisinés.

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