Le Journal de Montreal

Yanic Perreault est heureux pour son fils

Jacob est acquis des Ducks en retour de Jan Mysak

- JONATHAN BERNIER

RALEIGH | Parfois, un changement d’air, c’est tout ce que ça prend pour relancer une carrière. Surtout à 21 ans. C’est ce que souhaite Yanic Perreault depuis qu’il a appris que Jacob, son fils, avait été acquis par le Canadien de Montréal.

En début d’après-midi, le Tricolore a effectivem­ent annoncé l’embauche du jeune ailier droit en retour des services de Jan Mysak. Choix de premier tour des Ducks (27e au total) au repêchage de 2020, Perreault n’a jamais réussi à faire sa place dans l’organigram­me de l’organisati­on californie­nne.

En quatre saisons, il n’a joué qu’un seul match avec le grand club.

« Il avait probableme­nt besoin de ça, a affirmé Perreault, le paternel, joint au téléphone par Le Journal. Il a seulement 21 ans. Les modificati­ons au sein de l’organisati­on des Ducks ont changé beaucoup de choses pour lui. »

Presque tout le monde de l’époque où Perreault a été repêché est parti dans l’organisati­on des Ducks. Tant le directeur général Bob Murray que l’entraîneur-chef Dallas Eakins ont été congédiés. Il y a également eu un razde-marée dans la Ligue américaine de hockey. Il ne reste que Martin Madden Jr., toujours directeur général adjoint et directeur du recrutemen­t amateur.

« [Les membres du nouvel état-major de l’équipe] sont corrects de lui permettre d’avoir une chance ailleurs. »

Attaquant offensif, Perreault a connu sa meilleure saison en 2021-2022. Cette saison-là, avec les Gulls de San Diego de la Ligue américaine, il a récolté 37 points, dont 14 buts, en 55 matchs. Cet hiver, il a été limité à 31 rencontres.

« Pour lui, c’est un nouveau départ au sein d’une grosse organisati­on. Une organisati­on qui offre beaucoup de ressources à ses jeunes, qui les encadre bien. Ce sera à lui de profiter de cette occasion », a lancé Perreault.

Ce dernier s’y connaît bien en encadremen­t puisqu’il occupe le poste d’entraîneur du développem­ent des joueurs avec les Blackhawks de Chicago.

RETOUR AUX SOURCES

Par ailleurs, c’est un retour aux sources pour le jeune Perreault, né à Montréal le 15 avril 2002, alors que son père défendait les couleurs du Canadien.

« Il est né trois jours avant le début de la série contre les Bruins, a raconté Yanic, le sourire dans la voix. Son premier chandail était un chandail du Canadien. On a des photos de lui, à l’âge de trois ans, avec son pyjama du Canadien. Je lui ai parlé ce matin et il est très excité. »

Originaire de Sherbrooke, Yanic Perreault a toujours de la famille en Estrie. Il soutient que cette soudaine proximité avec son fils sera également bénéfique pour ce dernier.

« Avoir du monde qui peut venir te soutenir et t’encourager, ça fait du bien. Parfois, San Diego, c’était loin. »

Surtout pour un jeune qui vient tout juste de sortir de l’adolescenc­e et sur qui repose la pression de performer.

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PHOTO D’ARCHIVES Jacob Perreault en 2020 lors du concours d’habiletés dans le cadre du match des espoirs de la Ligue canadienne de hockey.

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