Le Journal de Montreal

La légende du King demeure

L’aura d’Arnold Palmer continue de planer à son tournoi

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Même sept ans après sa mort, la légende du King Arnold Palmer continue d’éveiller les esprits. Ce week-end, les pros du circuit de la PGA sont réunis sur son terrain de golf, en Floride, à l’occasion de son tournoi, l’Invitation Arnold Palmer. En plus de l’omniprésen­ce de l’emblème du petit parasol multicolor­e et son autographe, son aura continue de planer sur Bay Hill.

Les vétérans du circuit l’ont évidemment connu en lui serrant la pince tandis que les plus jeunes en ont certaineme­nt entendu parler sans avoir profité, pour la grande majorité, de ce même privilège.

Du lot de ceux qui ont vécu des moments privilégié­s avec cette légende du sport, Eric Cole ne compte plus les scènes particuliè­res avec le champion de 73 tournois profession­nels qui est ensuite devenu un titanesque ambassadeu­r de son sport.

La saison dernière, l’Américain aujourd’hui âgé de 35 ans a reçu le trophée Arnold Palmer remis à la recrue de l’année sur le circuit de la PGA. Un titre qu’il avait peine à croire puisqu’il a grandi dans l’univers du « King » autour de Bay Hill, car il demeurait dans la région d’Orlando.

SES PLUS BEAUX SOUVENIRS

« J’ai joué plus de 50 fois avec lui et je l’ai si souvent observé frapper des balles, mais ce n’est pas tout ce que je retiens, a-t-il affirmé. Il ne m’avait pas donné des tonnes de conseils, mais je me souviens de ses vieilles histoires sur le circuit. Dans certaines d’entre elles, mon père était impliqué, ce qui était évidemment agréable pour un gamin. Il était capable de faire la différence avec notre époque. »

« Mais l’un des souvenirs les plus mémorables, c’est lorsque je le regardais s’occuper de ses bâtons dans le vestiaire au bas du pavillon de Bay Hill, a-t-il enchaîné. Je pouvais le regarder durant des heures à faire et refaire ses prises en plus de travailler ses bâtons. C’est incroyable de le voir en personne. »

L’une des vedettes du circuit, Patrick Cantley, s’est remémoré sa première rencontre avec l’homme, lors de la Coupe Palmer en 2011 qui se tenait dans le Connecticu­t.

« Avec tout ce qu’il avait accompli dans ce sport, son histoire, son héritage et ce qu’il poursuivai­t, c’était un régal de le rencontrer », s’est souvenu l’Américain de 31 ans qui se dit plutôt influencé dans son jeu par Fred Couples.

UN PLATEAU RÉDUIT

L’Invitation Arnold Palmer est le quatrième tournoi du PGA Tour au calendrier des évènements de « prestige » cette saison. Il regroupe uniquement les 70 meilleurs golfeurs plutôt que les quelque 150 joueurs habituels.

L’atmosphère est donc plus tranquille que lors des éditions antérieure­s bien que les enjeux soient plus importants en vertu des 700 points de classement et une bourse totale de 20 M$.

« Quand je suis arrivé aux rondes d’entraîneme­nt, c’est comme si j’étais seul, a plaisanté l’un des meneurs, Will Zalatoris, qui en est à sa deuxième présence dans un tournoi de prestige. D’habitude, on est 120 ou 130. C’est un peu bizarre en début de semaine. Une fois le tournoi en marche, la compétitio­n est intense. J’adore ça. »

D’ailleurs, après 36 trous, les Canadiens Nick Taylor et Corey Conners figurent au tableau principal, respective­ment avec des fiches cumulative­s de -5 et -3.

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PHOTO AFP Eric Cole, hier, lors de la deuxième ronde de l’Invitation Arnold Palmer.

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