Déjà une décennie sans étincelles
Il y a 10 ans, le Canadien allait chercher Thomas Vanek à la date limite des transactions. C’est la dernière fois que le CH a acquis un joueur d’impact durant cette journée importante dans la LNH.
Dix ans déjà ! C’était l’année où Apple sortait sa première montre...
C’est un triste anniversaire pour les partisans du CH. Ça fait 10 ans que cette journée est emmerdante. Ça fait 10 ans qu’on voit les autres se gâter avec des emplettes formidables et nous, on peut seulement se payer une gomme balloune dans la machine à côté des caisses.
En 10 ans, la plupart des équipes ont au moins réussi à goûter aux fruits au moins une fois. Mais pas le CH.
Nathan Schnarr, Ty Smilanic, Tyler Pitlick, Aaron Luchuk, Rinat Valiev, Kerby Rychel, Andreas Martinsen... c’est le genre de joueurs que le Canadien a obtenu au cours des 10 dernières années à la date limite des transactions.
Le moins plate, à mon avis, a été Eric Staal en 2021. Mais à 37 ans, il était quand même rendu plate, avec trois points en 21 matchs.
DES PARTISANS FABULEUX ET PATIENTS
Non, le Canadien n’avait pas à s’emballer vendredi. C’était parfait de réussir à se départir de Jake Allen. C’était impossible de faire des étincelles.
Mon point, c’est plutôt que c’est triste de ne pas pouvoir en faire une seule en une décennie. Surtout pour des « Glorieux ».
Et les partisans dans tout ça, ils sont exceptionnels. Avec Toronto, c’est à Montréal que cette journée doit être la plus suivie dans le monde. Il n’y a pas deux chaînes de télé qui font une émission spéciale toute la journée en Floride ni en Caroline.
Ici, même si on savait que ça allait encore être plate pour le Canadien, on a tout suivi ça. Moi le premier. On a parlé durant des heures, pour une 10e année, de l’inaction du CH.
Kent Hughes est solide jusqu’à présent. Sa seule erreur flagrante, c’était la prolongation de contrat de deux ans qu’il a octroyée à Jake Allen en octobre 2022 et il l’a réparée, hier.
Mais je regarde tout ça, et après 10 ans de dates limites durant lesquelles le Canadien se classe dans la colonne des perdants, je trouve qu’elle n’est pas si pire, la fameuse pression étouffante d’être directeur général à Montréal.