Faites vite, Québec !
Les promoteurs du retour d’une équipe de la LNH à Québec devraient peut-être déposer une demande officielle au circuit Bettman le plus vite possible. Après Salt Lake City en janvier, Atlanta demande à la LNH de lancer un processus d’expansion.
Eh oui, Atlanta, en Géorgie. Atlanta, qui a déjà deux équipes. D’abord les Flames, de 1972 à 1980, qui ont déménagé à Calgary. Puis, de 1999 à 2011, les Thrashers devenus la version 2.0 des Jets de Winnipeg.
Mais ne dit-on pas « jamais deux sans trois » ?
Avec la LNH, il faut s’attendre à tout.
C’EST LE CASH QUI PARLE
Atlanta et Salt Lake City sont-elles de meilleures villes de hockey que Québec ?
Bien sûr que non, mais elles ont ce que la LNH et ses propriétaires recherchent : le cash et des marchés potentiels de télévision plus gros que celui de Québec.
Atlanta n’a rien de comparable avec Québec en matière de beauté et d’attractions. Comme dans bien d’autres villes américaines, on roule les trottoirs du centreville à la fermeture des bureaux. C’est plate à mort !
Les Falcons de la NFL, les Hawks de la NBA et l’Atlanta United FC y sont établis.
De leur côté, les Braves ont quitté la ville pour établir leurs pénates à Cumberland, municipalité du grand Atlanta située à 28 kilomètres de la capitale de la Géorgie.
Le groupe dirigé par l’ancien joueur de la LNH Anson Carter lorgne aussi la banlieue, plus précisément celle d’Alpharetta qui est plus éloignée d’Atlanta que Cumberland.
Les Flames avaient connu leur meilleure saison aux guichets à leur deuxième année (1973-1974) avec une moyenne d’assistance de 14 162 spectateurs. À leur dernière campagne (1979-1980), leur moyenne avait chuté à
10 024 personnes.
Les Thrashers ont bien fait à leur première saison (19992000), forts d’une moyenne de 17 206 spectateurs. Mais ça allait moins bien à leur dernière campagne (2010-2011), comme en fait foi leur moyenne de 13 469 spectateurs.
Pour sa part, l’État de l’Utah, où se situe Salt Lake City, se classe parmi les 10 premiers États américains pour la force de son économie et sa qualité de vie. Je n’y suis jamais allé, contrairement à Atlanta, mais les photos offrent un paysage pittoresque.