Il traite les médias de « malades mentaux »
Aigri jusqu’au bout, Jacques Delisle a traité les représentants des médias de « malades mentaux » et a rouspété au moment de se faire passer les menottes.
Une horde de journalistes, caméramans et photographes s’est massée au palais de justice de Québec, hier matin, alors que le dossier de l’ex-juge connaissait son dénouement.
Pour se rendre à la salle d’audience, l’accusé a défilé devant le groupe. Il a refusé de répondre aux questions des représentants des médias, qu’il a qualifiés au passage de « malades mentaux ».
Ses proches ont par la suite voulu modérer les propos de Jacques Delisle, rappelant qu’il s’agissait là d’une période stressante pour le vieil homme de 88 ans.
« Il ne faut pas prendre ça au premier degré », a rassuré l’un d’eux.
LES MENOTTES AUX POIGNETS
L’octogénaire a aussi perdu son calme après avoir reçu sa peine.
Comme Jacques Delisle devait purger une journée d’emprisonnement, il a été immédiatement mené en détention.
Au moment de se faire passer les menottes aux poignets, le condamné s’est toutefois opposé.
« Oh non ! Vous n’êtes pas sérieux », a-t-il scandé.
« C’est la procédure », a insisté l’agente. « Ce n’est pas la première fois qu’on vous menotte », a-t-elle renchéri, avant que M. Delisle obtempère.
Hors de lui à la vue de cette scène, son fils a empoigné ses effets personnels et a quitté la salle.
RELATIONS DIFFICILES
Les relations entre la famille Delisle et les journalistes ont été tendues, au cours des quinze dernières années, les premiers ayant notamment critiqué la couverture médiatique dont ils ont fait l’objet dans le cadre de cette affaire.