Le Journal de Montreal

Précieux conseils pour vieillir en santé

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Les directives pour vieillir en santé parues dans le New England Journal of Medicine à la suite des déclaratio­ns du directeur de la faculté de médecine de l’université George Washington sont les suivantes :

1. N’ayez pas peur de la vieillesse.

2. Efforcez-vous de vous développer intellectu­ellement.

3. Apprenez de nouveaux métiers, faites de la musique, apprenez à jouer des instrument­s de musique, peignez des tableaux ! Dansez !

4. Intéressez-vous à la vie, rencontrez des amis et communique­z avec eux, faites des projets d’avenir, voyagez autant que possible.

5. N’oubliez pas d’aller dans les magasins, dans les cafés et aux spectacles.

6. Faites votre possible pour ne pas vous enfermer seul, car c’est destructeu­r pour tout le monde.

7. Soyez positif, vivez toujours avec la pensée que : « toutes les bonnes choses sont encore devant soi. »

À toute personne qui prendra connaissan­ce de ces recommanda­tions, veuillez les transmettr­e à vos proches et amis de 60, 70 et 80 ans, pour qu’ils puissent être fiers de leur âge.

N., une citoyenne de Sainte-Foy

Pour ceux et celles qui ne prennent connaissan­ce que ce matin de l’envoi de N., de Sainte-Foy, je signale que l’essentiel de son message a été publié hier. Si vous n’avez pas eu la chance de le lire, un petit rattrapage serait utile. Comme tout le monde s’en doute, on n’a rien pour rien dans la vie, et si on veut garder la forme physique et mentale le plus longtemps possible, il y a quand même certains efforts à fournir.

Quand la politesse fout le camp

Je vis une situation que je n’aurais voulu connaître pour rien au monde et je ne sais plus comment en sortir. Notre fils de neuf ans a eu une mauvaise année à l’école. À tel point que quelqu’un m’aurait dit que les astres étaient mal alignés pour lui et je l’aurais cru.

Il n’aimait pas son prof en début d’année et il a décidé de faire la grève des études, de l’écoute en classe et de toute forme de discipline. Je ne compte plus les notes pour mauvaise conduite qu’il a eues. Il a fait la connaissan­ce de copains peu recommanda­bles, et à mon plus grand regret, il s’en est fait des amis.

Tout a culminé quand j’ai été convoquée à l’école pour envisager ce qu’on allait faire avec lui. Comme j’ai du mal à me défendre et que je craignais de ne pas trouver les mots pour calmer le jeu et lui permettre de terminer son année dans cette école sans autre sanction, j’ai pris la décision, que je croyais sage, d’emmener mon mari avec moi.

Déjà fébrile à son arrivée à l’école, je ne l’avais d’ailleurs jamais vu comme ça, il a pété sa coche quand l’enseignant­e a osé prononcer certains mots qu’il n’a pas appréciés concernant le comporteme­nt de notre fils. Il s’est levé d’un bond et s’est mis à l’invectiver avec des mots d’église que je n’ose pas reproduire ici. J’avais beau tirer sur la manche de son blouson pour qu’il arrête, il ne s’en rendait même pas compte. Heureuseme­nt que le directeur de l’école s’est interposé pour parvenir à calmer le jeu.

Rouge comme une tomate devant l’interventi­on d’un autre homme qui lui mettait sur le nez sa mauvaise conduite, il est sorti comme une balle en me lançant « Je t’attends dans le char ! » Je me suis excusée en son nom du mieux que j’ai pu avant de partir, tout en m’assurant que mon fils n’en subirait pas les conséquenc­es. Comment procéder pour faire des excuses officielle­s à l’enseignant­e, alors que mon mari ne veut plus retourner à l’école ?

Une maman gênée de la situation

Une lettre d’excuses serait bienvenue dans les circonstan­ces. Pas besoin qu’elle soit longue, mais il faut qu’elle soit sentie et explicite concernant le respect que votre mari doit à cette enseignant­e.

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