Le Journal de Montreal

EN 3 QUESTIONS

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Est-ce que des liens d’amitié tissés au cours de tes quatre années à Chicoutimi durent encore aujourd’hui ?

Oui, plusieurs. Francis Verreault-Paul en est un, c’est mon plus grand chum. On est arrivé ensemble et on a créé un lien rapidement. Richard [Martel] nous mettait souvent l’un contre l’autre durant les entraîneme­nts parce qu’il aimait ça quand on voulait s’arracher la tête (rire). Quand je suis arrivé à Montréal avec le Canadien, il jouait à McGill. On a partagé ces momentslà ensemble. Dans la LNH, tu ne sais jamais en qui tu peux avoir confiance et avoir un ami qui jouait dans la même ville, c’était super. On a pu partager ce qu’on vivait l’un et l’autre.

Absolument ! Une rivalité, c’est une rivalité. Il y avait 15 000 personnes dans le Colisée quand on venait à Québec et le centre Georges-Vézina était plein à craquer quand Patrick [Roy] et les Remparts débarquaie­nt. Ç’a été des années incroyable­s et je remercie mes adversaire­s puisque les haïr t’aide à performer à ton mieux (rire).

Qui est la personne qui t’a le plus aidé, dans l’ombre ?

Mon entraîneur personnel Raymond Veillette. Je l’ai joint après mon année de 17 ans et si ce n’était pas de lui, je n’aurais pas joué où j’ai joué. Il m’a beaucoup influencé et m’a permis de m’entraîner avec des gars qui étaient déjà chez les profession­nels comme Patrice Bergron, Francis Bouillon et Antoine Vermette. Ça m’a appris la discipline qu’il fallait avoir. Une fois que je me suis joint à eux, ma carrière a pris un autre niveau. Dès l’année suivante, je voyais la différence.

Tu as vécu de nombreuses rivalités dans la LNH, notamment avec les Bruins de Boston. Est-ce que, toute proportion gardée, celle avec les Remparts de Québec était comparable ?

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