« On n’aurait pas dû avoir à jouer en prolongation » – Juraj Slafkovsky
Une question de pouces, de détails, de bonds favorables : certains soirs, il n’en manque pas beaucoup au Canadien pour sortir de la glace dans les patins de l’équipe gagnante.
Déjà 38 fois depuis le début de la campagne, le Tricolore a été impliqué dans un match dont l’issue a été déterminée par la marge d’un but. Vingt-deux fois il s’est incliné. D’ailleurs, sur les 10 dernières fois où ça s’est produit, le Tricolore est sorti vainqueur à une seule occasion.
« C’est là que tu vois que les petits détails sont importants. Si on peut s’améliorer de ce côté, on pourra changer la donne, a analysé Juraj Slafkovsky, auteur d’une mention d’assistance. Ce soir, par exemple, on n’aurait pas dû avoir à jouer en prolongation. Nous avions obtenu suffisamment d’occasions de marquer. »
Parmi les plus récents revers par le plus petit des écarts, notons celui subi hier et celui contre les Leafs de même que ceux essuyés à Tampa et à Sunrise.
« LES GARS TRAVAILLENT FORT »
Devant le filet pour trois de ces quatre rencontres, Samuel Montembeault était bien placé pour noter le jeu de ses coéquipiers.
« Lors des derniers matchs, on a été vraiment solide à cinq contre cinq. Les gars travaillent fort. Parfois, c’est seulement une question de bond. On doit continuer de s’améliorer », a indiqué le gardien du Canadien.
« Ça démontre que quand on travaille fort et qu’on embarque dans le système, on est capable de compétitionner contre des équipes en haut du classement », a-t-il ajouté.
L’HISTOIRE D’UN SEUL JEU
Parlant d’amélioration, ce revers de 2 à 1 est tout à l’opposé de celui de 9 à 4 encaissé à Boston le 20 janvier.
« Je leur en devais une [aux Bruins]. Mais je dois donner beaucoup de crédit aux gars. Spécialement [David] Savard et [Kaiden] Guhle. Ils ont été excellents pour bloquer des jeux. »
« On a bien géré le match, a convenu Martin St-Louis. Il n’y avait pas beaucoup d’espace pour les deux équipes. Il nous a fallu quelques minutes pour qu’on prenne notre erre d’aller. Mais une fois fait, on a joué de l’excellent hockey. »
Dommage que le match se soit joué sur un seul jeu. Une montée audacieuse de Mike Matheson dans les premières secondes de la prolongation s’est transformée en contre-attaque en surnombre pour les Bruins.
« J’ai vu que je me retrouvais à un contre un devant un attaquant. J’ai essayé d’en tirer avantage, a expliqué Matheson. Je me suis rendu jusque dans le coin, mais j’ai perdu la bataille pour la rondelle. J’ai essayé de revenir dans notre zone à temps… »
Au moment d’y arriver, Jake DeBrusk avait déjà mis fin aux hostilités. À la défense de Matheson, Cole Caufield s’est peut-être un peu trop compromis, encore que la possession de la rondelle fût à l’enjeu profondément dans le territoire des Bruins.