Plus de journalistes en région et indemnités de départ chez TVA
Une nouvelle convention adoptée par le syndicat
AGENCE QMI | Quatre mois après l’annonce de l’abolition de 547 emplois dans le Groupe TVA, le syndicat a obtenu des indemnités de départ pour les employés qui perdent leur travail et l’ajout de journalistes dans les stations régionales particulièrement touchées par les coupes.
L’entente de principe a été acceptée à 95 % mercredi soir par les employés de Montréal et à 98 % jeudi soir par ceux de Québec et des régions.
CONVENTION COLLECTIVE
Les nouvelles conventions collectives seront en vigueur jusqu’en 2026 pour Montréal et en 2027 pour les autres stations, a indiqué le syndicat par communiqué, hier.
« Tout au long du processus de renouvellement, les prio- rités se sont centrées sur l’importance de protéger les principales conditions de travail de nos employés et d’offrir un soutien à celles et ceux touchés par le plan de réorganisation annoncé cet automne », a souligné le président et chef de la direction par intérim de Groupe TVA, Pierre Karl Péladeau.
Le syndicat et l’employeur se sont notamment mis d’accord sur la régularisation d’une vingtaine d’emplois temporaires à Montréal et l’ajout de six journalistes et quatre caméramans en région pour augmenter la couverture de l’information.
Quinze postes permanents seront aussi ajoutés à Québec.
« Nous avons réussi, dans le contexte, à assurer une bonne transition aux membres qui perdent leur emploi, avec des indemnités de départ pouvant aller jusqu’à 18 mois de salaire, et à pérenniser les emplois qui restent », a déclaré Steve Bargoné, conseiller syndical au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
UN CRI DU COEUR COMMUN
Face à la crise des médias, le syndicat et le Groupe TVA ont uni leur voix concernant la décision du gouvernement de ne pas élargir le crédit d’impôt pour le journalisme de la presse écrite à celui de la télévision.
« Si nous voulons préserver une couverture médiatique forte et essentielle à notre démocratie, c’est l’ensemble du travail des journalistes, peu importe la plateforme de diffusion, qui doit être soutenu », a insisté le PDG par intérim du Groupe TVA, Pierre Karl Péladeau.