Le Bye Bye 2023 a-t-il été plagié ?
L’émission canadienne-anglaise This Hour Has 22 Minutes a-t-elle eu le même flash que l’équipe du Bye Bye... trois mois plus tard ? « Ils ont eu beaucoup de mêmes idées, mettons », remarque le réalisateur du Bye Bye 2023, Simon Olivier Fecteau, à propos d’une vidéo parodiant le film Barbie.
Simon Olivier Fecteau a partagé hier un sketch
de l’émission anglophone This Hour Has 22 Minutes
sur sa page Facebook.
Dans cette vidéo, diffusée le 12 mars sur CBC ,on voit une parodie du film Barbie, avec la chanson I’m Just Ken.
Au lieu de Ryan Gosling en Ken, c’est le comédien Chris Wilson qui est en vedette sous les traits de Justin Trudeau. La chanson devient alors I’m Justin
et on y voit le premier ministre raconter tous ses problèmes des derniers mois.
Le 31 décembre, dans un sketch du Bye Bye intitulé Si on s’aimerait, on voyait une parodie de la même chanson du film Barbie
avec cette fois-ci Simon Olivier Fecteau dans la peau de Justin Trudeau. Les paroles de Juste Justin
étaient très semblables à I’m Justin.
DEUX SOLITUDES
Contacté par Le Journal, Simon Olivier Fecteau reconnaît avoir été surpris de voir les similarités entre les deux sketches.
« Je ne peux pas jurer que c’est du plagiat, parce que c’est une idée qu’on peut trouver, mais visuellement, comme le parlement en rose, il y a quelques affaires qui se rapprochent. »
PAS DE POURSUITES
Ne connaissant pas personnellement l’équipe de
This Hour Has 22 Minutes, Simon Olivier n’a pas l’intention de les contacter ou d’entreprendre des démarches juridiques.
« Je vais laisser les réseaux sociaux faire la job. [...] Je ne pense pas qu’il y ait lieu à poursuite pour quelque chose de même, évidemment. Mais je serais juste curieux de savoir si un des auteurs dans l’équipe n’a pas entrevu ça à un moment donné et que ç’a influencé sa création », dit-il.
Le réalisateur s’étonne surtout que personne à
CBC n’ait dit à l’équipe
de This Hour Has 22 Minutes qu’un sketch très semblable avait déjà été fait trois mois plus tôt sur la même chaîne, du côté francophone.
« Ça fait juste démontrer le portrait de la relation entre le Canada anglais au niveau culturel et le Québec, dit-il. Ils n’ont vraiment aucune idée. Ce n’est pas comme si le Bye Bye était juste sur le web. C’est comme la plus grosse émission au Canada en cotes d’écoute. »