Tué en revenant d’une audition
Le jeune homme qui a perdu la vie dans une collision en Montérégie arrivait de l’École nationale de théâtre
Un jeune de 18 ans, qui rêvait de faire des arts de la scène, revenait d’une audition à l’École nationale de théâtre lorsqu’il a tragiquement perdu la vie dans une collision, il y a une semaine, à Saint-Patrice-de-Sherrington.
« On disait toujours à la blague qu’on allait vendre ses autographes plus tard. Mais on n’aura jamais la chance », laisse tomber au bout du fil Alan Demoy.
Son fils Loïc a perdu la vie après une collision survenue sur la route 219 dimanche en fin d’après-midi. Pour une raison encore inconnue, sa petite voiture aurait d’abord dévié de sa voie avant de frapper un premier véhicule, puis un deuxième.
Quant aux autres conducteurs ainsi qu’au passager dans une autre voiture, ils ont subi des blessures mineures.
UNE RÉVÉLATION
Le jeune étudiant de 18 ans revenait à ce moment des auditions pour l’École nationale de théâtre à Montréal, explique son père.
« Il avait fait une audition conjointe avec une de ses grandes amies. Quand il est rentré au cégep, il avait eu une révélation. Il s’était vraiment découvert une passion pour les arts de la scène », précise-t-il.
Son fils aîné en était à sa deuxième année d’études en sciences humaines au Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu. Son plus grand rêve aurait été de faire les auditions pour l’École nationale de l’humour, selon son père.
« Il était drôle et aimait faire rire. Il avait une joie de vivre », raconte Alan Demoy, un cidriculteur reconnu dans sa région, en Montérégie.
Depuis son secondaire, Loïc s’impliquait aussi dans des ligues d’improvisation à l’école et même dans des ligues d’été pendant la saison estivale. « Il en mangeait », selon son père. Il faisait même partie « de l’équipe élite » de son cégep.
ENQUÊTE POLICIÈRE
La veille de l’accident, il était d’ailleurs à Québec pour un match d’improvisation.
« [Dimanche], il est parti le matin même de Québec pour aller à Montréal. Selon les premières constatations, il se serait peut-être assoupi au volant. Il aurait fallu qu’il prenne le temps de se reposer quelque part », soutient M. Demoy.
L’enquête policière se poursuit afin de comprendre les circonstances de l’accident.