Le Journal de Montreal

Martin St-Louis doit prendre le temps qu’il faut

- Marc.defoy @quebecorme­dia.com

Chaque fois qu’un malheur frappe une personnali­té publique, c’est un rappel que ces êtres humains ont une vie comme tout le monde. C’est un rappel que les aléas de la vie ne font pas de distinctio­ns.

Pour que Martin St-Louis soit avec sa famille au lieu d’être avec le Canadien dans l’Ouest canadien, c’est que la situation l’exige. Lors du premier entracte du match de samedi à Calgary, David Savard a laissé filtrer l’informatio­n que c’est l’un des trois fils de Saint-Louis qui est touché.

On n’en sait pas plus et c’est bien ainsi. La vie familiale de St-Louis lui appartient. On ne doit pas chercher à connaître le fond de l’histoire. On le saura peut-être un jour, mais il faudra que ça vienne de l’entraîneur-chef du Tricolore et de personne d’autre.

AU JEU LORS DU DÉCÈS DE SA MÈRE

L’homme de coeur qu’est Martin StLouis doit être ébranlé.

Ce n’est pas la première fois que St-Louis vit une situation difficile à l’extérieur de la patinoire. Il y a une dizaine d’années, sa mère, qui était sa grande inspiratio­n, est décédée d’un infarctus pendant une série mettant aux prises les Rangers de New York et les Penguins de Pittsburgh.

Avec l’approbatio­n de son père, il participa au cinquième match, les Rangers accusant un déficit de 1-3 dans la série. L’équipe new-yorkaise remporta la rencontre ainsi que les deux suivantes pour accéder à la finale de l’Associatio­n de l’est contre le Canadien.

St-Louis fit sa part en marquant le premier but dans le sixième match et en obtenant une mention d’aide sur le but vainqueur de Brad Richards dans le match décisif.

À SES JOUEURS DE RÉAGIR

Dans le rôle d’entraîneur-chef, il demeure une inspiratio­n pour ses joueurs. Son absence s’est fait sentir dans le dernier match contre les Flames.

Ça manquait de vie derrière le banc, mais il n’y a pas que ça. C’est aux joueurs de prendre le contrôle de la situation et de continuer à mettre en pratique les vertus du travail que leur entraîneur leur a inculquées.

Pour ce qui est de St-Louis, qu’il prenne le temps qu’il faut avant de reprendre ses fonctions.

REINBACHER L’A EU DIFFICILE

David Reinbacher prendra part à une première séance d’entraîneme­nt avec le Rocket de Laval, ce matin. Il fera ses débuts dans la Ligue américaine en fin de semaine alors que le club-école du Canadien disputera trois matchs en autant de jours sur des patinoires adverses, les deux premiers contre les Senators de Belleville et le troisième contre les Marlies de Toronto.

Le défenseur autrichien n’a pas connu une saison facile avec le Kloten HC de la Ligue nationale suisse.

Il faut dire qu’il ne faisait pas partie d’une grande équipe. La formation de Kloten a terminé avant-dernière sur 14 formations avec une fiche de 17-29-6.

En 35 matchs, Reinbacher n’a inscrit qu’un seul point et en a totalisé 11, compilant un différenti­el fortement déficitair­e de moins 15.

Il a raté 17 matchs en raison d’une blessure à un genou, ce qui peut expliquer en partie les difficulté­s qu’il a connues.

Peut-être pourra-t-il aider le Rocket à obtenir une place dans les séries. La troupe de Jean-François Houle est à trois points des Senators et des Marlies qui occupent les deux derniers rangs donnant accès aux séries dans la division Nord de la Ligue américaine.

Mais elle n’a aussi qu’une priorité de deux points sur les Comets d’Utica, détenteurs du septième et dernier rang de cette division.

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PHOTO D’ARCHIVES, MARTIN CHEVALIER Pour que Martin St-Louis soit avec sa famille au lieu d’être avec le Canadien dans l’Ouest canadien, c’est que la situation l’exige.

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