On aurait tenté de consulter le dossier médical de la princesse
LONDRES, Royaume-Uni | (AFP) La clinique londonienne où la princesse Kate a été opérée en janvier a promis hier d’enquêter et, le cas échéant, de prendre des mesures disciplinaires après des informations révélées par un média sur des tentatives d’accès non autorisées à son dossier.
La princesse de Galles, l’épouse de l’héritier du trône britannique William, a subi une lourde opération de l’abdomen le 16 janvier à la London Clinic, où elle est restée hospitalisée une dizaine de jours.
Le Palais de Kensington n’a pas donné de détails sur cette intervention et a insisté sur le fait que Kate, 42 ans, souhaitait que « ses informations médicales personnelles restent privées ».
Hier, le tabloïd The Mirror a écrit qu’« au moins un membre du personnel » de cette clinique huppée « aurait été surpris en train d’essayer » d’accéder au dossier de Kate.
L’organisme de surveillance et de protection des données, l’Information Commissioner’s Office, a dit avoir « reçu un rapport de violation » et être « en train d’évaluer les informations fournies ».
SYSTÈME DE SURVEILLANCE
« Nous avons des systèmes en place pour surveiller la gestion des informations sur les patients et, en cas de violation, toutes les mesures d’investigation, réglementaires et disciplinaires seront prises », a assuré dans un communiqué, pour sa part, le directeur général de la London Clinic, Al Russell.
« J’ai cru comprendre que la police avait été invitée à examiner la question », a de plus déclaré la secrétaire d’État à la Santé, Maria Caulfield, sur la radio LBC.
Sollicitée par l’AFP, la police a dit ne pas avoir été saisie « à l’heure actuelle ».