Le Journal de Montreal

Le pari payant de Guillaume Pineault

Il propose un 2e spectacle plus intime

- FRÉDÉRIQUE DE SIMONE Guillaume Pineault présentera Vulnérable à la Salle Albert-Rousseau de Québec le 26 mars, et à la Salle Odyssée de Gatineau le 28 mars. Pour plus de détails : guillaumep­ineault.com.

Guillaume Pineault a présenté la première de son deuxième spectacle solo, Vulnérable, à L’Olympia de Montréal, mardi soir.

Un spectacle beaucoup plus abouti et assumé que le premier, mais aussi plus intime et franchemen­t drôle, dans lequel il aborde son anxiété, sa solitude et ses problèmes communicat­ionnels hérités de la famille Pineault.

L’humoriste de 40 ans a d’ailleurs raconté sur scène l’avoir écrit dans une période charnière de sa vie, parfois difficile, et que ce nouvel opus lui avait servi d’exutoire.

« DE LA SOLITUDE DE A À Z »

Dès le début du spectacle, Guillaume Pineault a prévenu la salle que Vulnérable ne contiendra­it « aucune joke de couple ; que de la solitude de A à Z ».

Disons que sa séparation d’avec la comédienne Anne-Élisabeth Bossé a compliqué la livraison de la majorité des anecdotes qui composaien­t son premier spectacle solo.

« Je suis bien seul, je me suis choisi », a-t-il dit avec amertume, faisant éclater la salle de rire.

Évidemment, toutes les activités le ramenaient au fait qu’il était seul : faire à manger, s’acheter un matelas avec ressorts ensachés ou même faire de la planche à neige à Bromont – surtout quand cette dernière décide de descendre les pistes sans lui, à sa sortie du remonte-pente.

Après avoir mis un terme à sa relation avec une première psy parce qu’elle l’a imité zozoter, Guillaume Pineault a tenté de soigner son anxiété à domicile, s’achetant une couverture lourde sur les conseils de Google, aussi lourde que les cordes de bateau dans les cours de CrossFit, qui l’a emballé sous vide dans ses ressorts ensachés.

PLUS CONFIANT

Avec un personnage de scène plus confiant dans ce deuxième spectacle, Guillaume Pineault a aussi raconté la fois où il a essayé un vaporisate­ur de la SQDC à un spectacle des Cowboys Fringants ; une soirée qui s’est terminée pour lui en bobettes dans son garde-manger, en train d’aspirer des chips all dressed pour changer l’odeur de ses poumons.

Pour ne pas déranger ses amis proches avec sa rupture, il dit s’être tourné vers les gars dans la chambre de hockey, qui lui ont donné des conseils douteux en matière de dating, comme « cueillir les filles qui lui écrivent en message privé après les shows », ou d’envoyer des photos de ses attributs. Ce qu’il a fait, mais par accident...

Pour sa mise en scène, Guillaume Pineault a de nouveau travaillé avec Mickaël Gouin. Il a aussi fait appel à Pascal Mailloux pour la script-édition.

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PHOTO AGENCE QMI, MARIO BEAUREGARD Guillaume Pineault sur scène pour son 2e spectacle solo.

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