Ras-le-bol du misérabilisme !
De politique en politique, notre société se transforme rapidement. Le mode de vie et le système de valeurs qui étaient nôtres nous sont brutalement dérobés et remplacés par les dictats d’une classe dirigeante manifestement déterminée à façonner nos comportements et nos vies.
Ainsi, au nom d’un « bien commun », qui n’a d’ailleurs jamais été démontré mais auquel chacun doit aveuglément adhérer sous peine d’être mis à l’index, aucun aspect du quotidien n’est épargné.
MISÉRABILISME
Aujourd’hui, le « bon citoyen » doit accepter avec enthousiasme de remiser sa voiture pour privilégier des transports en commun inefficaces et chronophages.
Il doit se délecter en mangeant des insectes, s’enorgueillir de grelotter dans un appartement exigu, écourter ses douches, limiter ses voyages, sécher son linge à l’air libre, renoncer au plaisir d’un feu de cheminée, se priver de pizzas au four à bois et de bagels, éviter d’avoir des enfants, porter les couleurs de l’Ukraine, s’approprier l’écriture inclusive et défendre farouchement l’idéologie woke.
Et la liste est loin d’être exhaustive ! Suis-je donc seule à en avoir ras le bol d’un système centralisé qui érige au rang de vertus suprêmes un mode de vie misérabiliste et la soumission intellectuelle ?
Il est de bon ton de dénoncer le patriarcat alors qu’il n’existe pratiquement plus ici.
Or, c’est plutôt la généralisation du paternalisme sauvage de nos dirigeants et l’étatisme toxique qui devraient susciter l’indignation.
Au nom de l’environnement ou d’une quelconque noble cause, élus et non-élus échafaudent ce qui prend les allures d’un système de domination et d’oppression.
PROBLÈMES
Pourtant, l’État est incapable de balancer son budget. Il est rongé par la corruption. Ses routes sont cahoteuses. Son système de santé agonise.
Ses écoles fabriquent des incultes. Et la criminalité augmente.
Mais au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes, il s’affaire à nous arracher le morceau de viande de notre assiette et à nous culpabiliser de prendre une douche chaude.
Mais où va-t-on ainsi ?