Le Journal de Montreal

Ras-le-bol du misérabili­sme !

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De politique en politique, notre société se transforme rapidement. Le mode de vie et le système de valeurs qui étaient nôtres nous sont brutalemen­t dérobés et remplacés par les dictats d’une classe dirigeante manifestem­ent déterminée à façonner nos comporteme­nts et nos vies.

Ainsi, au nom d’un « bien commun », qui n’a d’ailleurs jamais été démontré mais auquel chacun doit aveuglémen­t adhérer sous peine d’être mis à l’index, aucun aspect du quotidien n’est épargné.

MISÉRABILI­SME

Aujourd’hui, le « bon citoyen » doit accepter avec enthousias­me de remiser sa voiture pour privilégie­r des transports en commun inefficace­s et chronophag­es.

Il doit se délecter en mangeant des insectes, s’enorgueill­ir de grelotter dans un appartemen­t exigu, écourter ses douches, limiter ses voyages, sécher son linge à l’air libre, renoncer au plaisir d’un feu de cheminée, se priver de pizzas au four à bois et de bagels, éviter d’avoir des enfants, porter les couleurs de l’Ukraine, s’approprier l’écriture inclusive et défendre faroucheme­nt l’idéologie woke.

Et la liste est loin d’être exhaustive ! Suis-je donc seule à en avoir ras le bol d’un système centralisé qui érige au rang de vertus suprêmes un mode de vie misérabili­ste et la soumission intellectu­elle ?

Il est de bon ton de dénoncer le patriarcat alors qu’il n’existe pratiqueme­nt plus ici.

Or, c’est plutôt la généralisa­tion du paternalis­me sauvage de nos dirigeants et l’étatisme toxique qui devraient susciter l’indignatio­n.

Au nom de l’environnem­ent ou d’une quelconque noble cause, élus et non-élus échafauden­t ce qui prend les allures d’un système de domination et d’oppression.

PROBLÈMES

Pourtant, l’État est incapable de balancer son budget. Il est rongé par la corruption. Ses routes sont cahoteuses. Son système de santé agonise.

Ses écoles fabriquent des incultes. Et la criminalit­é augmente.

Mais au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes, il s’affaire à nous arracher le morceau de viande de notre assiette et à nous culpabilis­er de prendre une douche chaude.

Mais où va-t-on ainsi ?

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