Les relations homme/femme en 2024
Je suis en début de soixantaine, divorcé et sans enfants. J’ai décidé de prendre ma retraite l’an passé. J’avais mon truck de me faire engueuler par la clientèle dans la chaîne de quincailleries pour laquelle je travaillais depuis presque 20 ans.
Il faut dire que la pandémie a beaucoup modifié le comportement de la clientèle, et que son agressivité, des femmes comme des hommes d’ailleurs, est venue à bout de ma patience. On m’a d’ailleurs fait comprendre que je serais mieux de partir si je ne voulais pas qu’on me pousse vers la sortie.
Je n’ai pas une grosse pension, mais je me suffis à moi-même. Après mon divorce et malgré certaines démarches pour en trouver une, je n’ai jamais réussi à me faire une blonde. Je n’ai jamais été un grand séducteur, mais on dirait que mes longues années de célibat ont fini par éteindre mes maigres talents avec les femmes.
Si j’additionne le handicap qui me fait boiter et mes finances qui ne me permettent pas d’offrir beaucoup plus qu’un café quand j’invite une femme pour la première fois, ça vous donne une idée de l’étendue de mes difficultés. Ça joue sur mon moral en accentuant mon stress. Les deux dernières dates que j’ai eues se sont terminées après une seule rencontre et ça m’a mis en maudit. Les femmes d’aujourd’hui sont à la recherche de l’homme parfait du premier coup, avec un gros portefeuille en plus, alors qu’elles-mêmes sont loin d’être parfaites.
Gars écoeuré
Quand on est en maudit, on agit rarement avec délicatesse, et ça met inévitablement en péril toute rencontre avec une personne qu’on espère séduire. Prenez un peu de recul pour vous regarder aller, et dites-moi si vous ne vous nuisez pas vousmême dans votre approche avec les femmes. Il faut un minimum d’entregent pour séduire, et toute personne mal disposée risque d’être en déficit de cette aptitude.
Un père se doit de prêcher par l’exemple à ses enfants
Quand j’ai connu mon mari il y a 30 ans, on fumait tous les deux. Quand les grosses campagnes pour inciter les gens à écraser sont arrivées, j’ai compris assez vite que c’était la bonne affaire à faire, ne serait-ce que pour assainir l’air dans la maison, où vivaient aussi nos deux jeunes enfants.
Mon mari a emboîté le pas, mais sans être vraiment convaincu de la nécessité d’écraser de façon définitive. Ce qui fait que régulièrement il recommençait à fumer, et que depuis les trois dernières années, il n’a plus jamais arrêté. J’ai beau le supplier de le faire pour le bien de nos jeunes, il prétend être incapable d’y arriver.
Notre fille a 23 ans et ne fume pas, mais notre garçon qui en a 19 s’est mis au vapotage depuis deux ans, et je sais qu’avant, il fumait en cachette.
Avec ma longue expérience des multiples refus de mon mari à écraser définitivement, je sais que je prêche dans le désert quand je tente de le convaincre des dangers réels du vapotage pour son fils quand il me répond « Qu’il fasse comme papa qui lui, fume bien ! » Comment faire pour aider notre fils à ne pas suivre ses traces ?
Mère en peine de trouver une solution à son problème
Vous êtes dans une impasse, et en sortir ne sera pas simple. La grande tristesse, c’est de voir que votre mari n’est même pas sensible au problème qu’il va créer à son propre fils pour le reste de sa vie. Au risque de passer pour une donneuse de leçon, je vous inciterais à colliger la documentation gouvernementale sur la question pour rendre votre mari conscient de la mauvaise influence qu’il exerce sur son fils, en espérant que le réveil se fasse un jour.