Les réseaux sociaux sont des armes de destruction massive
Devenus accros à ces réseaux sociaux qui nous extirpent des profondeurs de l’anonymat, nous sommes devenus des objets. Exposés en permanence derrière une immense vitrine planétaire.
L’ensemble de ces réseaux forment un monstre tentaculaire alimenté au quotidien par nos récits et nos images.
Nous oublions que la bête féroce peut nous dévorer.
CES CHAMBRES D’ÉCHO
On fait de nous des petits rois. Des parangons de narcissisme qui se regardent penser et s’écoutent pérorer en distillant du fiel.
Stars de la tablette, virtuoses du clavier, maîtres de l’émoji, nous sommes les détenteurs d’un savoir universel.
Omniscients, nous donnons notre avis sur tout et avons réponse à toutes les questions.
Derrière l’écran, on manie sans vergogne l’insulte et la menace. Qu’importe s’ils blessent mortellement, les couteaux volent bas.
LES PERSONNALITÉS PUBLIQUES N’Y ÉCHAPPENT PAS
Un statut Facebook par-ci et une petite vidéo par là... Les personnalités publiques attirent la lumière et tel Narcisse, elles admirent le reflet de leur image... Mais elles se mirent dans un miroir aux alouettes.
La trappe s’ouvre, le piège se referme. On en a vu plusieurs tomber pour le clip de trop, le gag qui ne passe pas, la déclaration qui tue...
Ces réseaux qui hier encore polissaient votre étoile passent soudain votre vie et votre carrière au broyeur.
La fête est finie, on ferme ! Adieu contrats de pub, cinéma, télé, etc.
Les récents déboires de Guillaume Lemay-Thivierge devraient nous inciter à scruter à la loupe tout ce qu’on publie en ligne. Combien sont tombés en disgrâce faute d’avoir évalué le poids des mots ou d’une image ?
L’utilisation des réseaux sociaux est-elle essentielle à la carrière des personnalités publiques ?
Il serait peut-être sage de faire appel à une personne-ressource qui pourrait gérer leurs différents comptes d’utilisateurs.
Ça leur éviterait les procès sur la place publique et les séances de lynchage chers à nombre d’internautes.