Le Journal de Montreal

MOTIVATION ET DISCIPLINE

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L’éthique de travail d’Édouard Julien fait déjà sa renommée chez les Twins du Minnesota, si bien qu’on se demande à quel point le Québécois peut encore s’améliorer.

Le commentair­e le plus élogieux à l’endroit du numéro 47 des Twins durant le camp d’entraîneme­nt est possibleme­nt venu de la bouche de Tony Diaz, entraîneur adjoint, sur le banc des Twins.

« Je suis époustoufl­é, a-t-il affirmé, cité sur le site web du baseball majeur, en vantant l’ardeur au travail de Julien. Il a cette motivation et cette discipline [...] La plus grosse question est de savoir à quel point il peut encore s’améliorer. Il n’y a pas de limite pour un joueur comme lui. »

Josué Peley, qui entraîne Julien durant l’hiver à Québec, n’est pas tombé en bas de sa chaise en prenant connaissan­ce des commentair­es de Diaz.

« Édouard n’est jamais satisfait d’où il est rendu dans son développem­ent, a-t-il affirmé. Il est conscient du travail qu’il a à faire. Édouard ne veut pas juste être bon, il veut faire partie de l’élite. »

HAUTE TECHNOLOGI­E À QUÉBEC

Durant l’entraîneme­nt hivernal, sous le dôme du Stade Canac et dans la salle de musculatio­n de l’endroit, les efforts ont été nombreux pour parfaire sa défensive de même que pour améliorer encore davantage son coup de bâton.

L’utilisatio­n d’un lance-balles iPitch, à la fine pointe de la technologi­e, a notamment permis à Julien de simuler différents lancers des meilleurs artilleurs du baseball majeur. La vélocité, le mouvement et la rotation de la balle peuvent être ajustés.

« Édouard aime travailler dur à l’entraîneme­nt afin que ça devienne plus facile pour lui lors des matchs », a résumé Peley, précisant que Julien a notamment mis des efforts afin de connaître plus de succès contre les lanceurs gauchers.

ENTRAÎNER LE CERVEAU

D’abord réticents, les Twins ont d’ailleurs été convaincus par l’environnem­ent dans lequel Julien garde la forme au Québec lorsqu’il a partagé quelques photos à l’organisati­on.

« Une chose importante pour Édouard, c’est qu’il fait attention à sa famille, d’insister Peley. C’est pourquoi il est important pour lui de revenir à la maison durant l’hiver. Un athlète doit s’entraîner physiqueme­nt, mais il doit aussi entraîner son cerveau. En passant l’hiver au Québec, près de sa famille, Édouard se retrouve dans un bon état d’esprit pour la saison. »

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