Deux arrestations après la mort d’un bébé de 14 mois
Le SPVQ a procédé à l’arrestation de deux individus en lien avec la mort d’un poupon survenue la semaine dernière dans un service de garde de Beauport
Le SPVQ a procédé à l’arrestation d’un homme et d’une femme en lien avec la mort tragique d’un poupon d’un an à peine survenue dans un milieu de garde à Québec la semaine dernière.
Les événements qui ont mené à la mort de la fillette seraient survenus dans la matinée de jeudi dernier. L’enfant, qui avait 14 mois, est décédée des suites de ses blessures dans les heures suivantes dans un centre hospitalier de la région.
PAS ENCORE DE DÉTAILS
La terrible affaire serait survenue dans une résidence du secteur de Beauport. Aucune information n’est pour le moment disponible quant aux circonstances qui ont mené au décès de l’enfant, si ce n’est que les policiers ont été appelés à intervenir pour un enfant inconscient.
Selon nos informations, des manoeuvres de réanimation ont été pratiquées lors du transport de l’enfant.
Les deux individus arrêtés, un homme et une femme, ont comparu hier au palais de justice de Québec.
Guenuite Kiwangala Mubwaka, 25 ans, est pour le moment visée par un chef de voies de fait contre le poupon.
La période des infractions s’étire de novembre 2023 jusqu’à la mort de l’enfant. La femme est également visée par une accusation de bris de promesse, elle qui ne pouvait quitter le district judiciaire de Québec, mais qui a été arrêtée à Montréal selon l’acte d’accusation obtenu par Le Journal.
GARDERIE FERMÉE
Le deuxième individu, Josaphat Mayuba Ndele, est quant à lui accusé seulement de bris de promesse pour les mêmes motifs que la femme. L’homme de 30 ans est le propriétaire de la résidence où se serait joué le drame.
La procureure de la Couronne, Me Sabrina Lambert-Michel, a informé le tribunal que d’autres accusations sont à venir dans ce dossier. Les deux accusés, tous deux sans antécédent judiciaire, seront de retour en cour demain.
Ils demeurent détenus jusqu’à ce moment, le ministère public s’étant opposé à leur remise en liberté.
Le ministère de la Famille a confirmé au Journal que le service de garde en milieu familial était bien accrédité par le bureau coordonnateur régional. La garderie a toutefois été fermée jeudi immédiatement après le drame.