Le début de la fin du wokisme ?
Sommes-nous arrivés au bout de l’aventure woke ?
Avons-nous atteint le fond de la bêtise ?
Sommes-nous prêts à remonter à la surface et à retrouver la raison ?
C’est ce qu’on se demande lorsqu’on regarde l’actualité. De plus en plus de gens osent sortir du rang pour dénoncer les délires de la gauche radicale.
« UN GASPILLAGE D’ARGENT ! »
Après avoir interdit la prescription de bloqueurs de puberté aux mineurs, l’Angleterre (qui, jusque là, était l’un des pays où le plus grand nombre de mineurs changeaient de sexe) jongle avec l’idée de jeter les fameux programmes EDI (équité, diversité, inclusion) aux poubelles.
Pour ceux qui l’ignorent, ces programmes utilisés dans de nombreuses institutions politiques et entreprises sont destinés à combattre le « racisme systémique » en appliquant des mesures de discrimination « positive » et en amenant les Blancs à « prendre conscience des préjugés racistes véhiculés par leur culture ».
Bref, des ateliers de rééducation dirigés par des militants déguisés en « experts ».
Un rapport commandé par la ministre britannique des Femmes et des Égalités, Kemi Badenoch, affirme que le gouvernement et les entreprises devraient laisser tomber les programmes EDI, car ils représentent un gaspillage éhonté d’argent et sont totalement inefficaces.
Au lieu d’améliorer le « vivre-ensemble », ils divisent les communautés et créent un sentiment de ressentiment en privilégiant, dans les offres d’embauche, certaines communautés plutôt que d’autres.
TERMINÉES, LES PETITES CASES !
C’est exactement ce qu’a dit l’animateur américain Bill Maher la semaine dernière.
À son émission Real Time, sur HBO, Maher (un démocrate qui, comme Jon Stewart, s’amuse régulièrement à pourfendre les wokes qu’il trouve aussi ridicules que les trumpistes) s’est lancé dans une longue tirade contre les politiques identitaires.
« Il est temps que le Parti démocrate abandonne ces politiques contre-productives qui divisent la population en petites tranches, a-t-il dit. Il faut mettre l’accent sur ce qui nous rassemble plutôt que sur ce qui nous divise ! »
Terminée, l’époque où l’on pouvait mettre chaque citoyen américain dans une petite case, dit Maher. Aujourd’hui, les gens se mélangent.
Il y a de plus en plus de mariages mixtes et de gens qui ont plusieurs origines.
« Nous sommes obsédés par la race, affirme le comédien Idris Elba. Et cette obsession entrave les aspirations des individus. »
« Je suis tannée qu’on m’accole l’étiquette d’Afro-Américaine, a dit la comédienne Raven-Symoné à Oprah Winfrey. Je suis une Américaine, point. Je ne sais pas de quel pays d’Afrique remontent mes origines. Mes racines sont en Louisiane. »
L’acteur Morgan Freeman dit :
« La meilleure façon d’en finir avec le racisme est d’arrêter d’en parler. Je vais arrêter de dire que tu es un homme blanc, et tu vas arrêter de dire que je suis un homme noir. »
Aux États-Unis, dit Maher, de plus en plus de personnalités dites « racisées » exigent que l’État cesse de demander la race des gens dans les recensements.
Bref, ce que l’État-providence doit faire est d’aider les citoyens défavorisés, quelles que soient leur race, leur origine ou leur religion.
Entre un chirurgien noir et un ouvrier blanc, on devrait aider l’ouvrier. Serait-ce, enfin, le début de la fin ? On se croise les doigts…
De plus en plus de gens critiquent ouvertement les dérives wokes