Le Journal de Montreal

Roberto se sent femme (de l’intérieur seulement) et passe à la cai$$e. Olé !

Le vent se lève enfin contre le wokisme.

- Joseph.facal@ quebecorme­dia.com

Des gens refusent d’être classés sur la base de leur couleur de peau.

Des université­s et des entreprise­s mettent fin à leurs programmes EDI.

Des gouverneme­nts freinent les procédures médicales de transition. Et ainsi de suite.

ESPAGNE

La vigueur de la contre-offensive varie d’un pays à l’autre.

Je prédis que le Canada traînera de la patte pour rétropédal­er.

Le ridicule est une des meilleures armes contre lui.

Il suffit de laisser parler la réalité. En Espagne, depuis que la gauche est au pouvoir, le wokisme vit des heures de gloire.

On a notamment introduit un congé menstruel.

On a aussi voulu faciliter le changement de sexe à l’état civil.

La nouvelle loi demande seulement de remplir un formulaire. Pas besoin de chirurgie.

Le ridicule a surgi par la grâce d’un soldat de métier, le caporal Roberto Perdigones, un costaud barbu.

Mais ne vous fiez ni à sa carrure ni à sa pilosité.

Roberto explique : « De l’extérieur je me sens comme un homme hétérosexu­el, mais dans mon for intérieur, je suis une femme lesbienne. Et c’est ça qui compte. C’est pourquoi je suis légalement devenu une femme. »

Très fier (fière ?), il se fait prendre en photo devant sa grosse moto.

Les Espagnols, comme les Québécois, restent solidement ancrés dans le bon sens.

L’Espagne au complet s’est donc foutue de sa gueule.

Très calme, Roberto s’assume et détaille son raisonneme­nt : désormais femme, son salaire sera bonifié de 15 % en raison des primes introduite­s pour encourager la féminisati­on de l’armée.

Il disposera d’une toilette privée, et un juge lui donnera peut-être plus de temps avec sa fille dont il a la garde partagée, puisqu’il est désormais femme.

Il se croit.

Et c’est là que le caca fait vraiment connaissan­ce avec le ventilateu­r.

On découvre qu’ils sont des milliers, comme lui, à avoir transition­né par simple déclaratio­n.

L’armée et la police, en raison de la générosité des mesures de discrimina­tion positive conçues à l’origine pour les femmes biologique­s, semblent particuliè­rement touchées par le phénomène.

La principale associatio­n de « vrais trans » (avec chirurgie) hurle à la supercheri­e. Pour riposter, les gens comme Roberto, ceux qui ont transition­né sur simple déclaratio­n, ont donc créé leur propre regroupeme­nt.

Mais attendez, ça devient encore plus fou. Ce regroupeme­nt attaque maintenant le fait que les concours d’entrée dans la police, l’armée ou les corps de pompiers exigent des standards physiques moins élevés pour les femmes biologique­s.

Cela contrevien­drait selon lui à l’article 14 de la Constituti­on espagnole qui établit l’égalité de tous devant la loi.

« L’armée et la police, en raison de la générosité des mesures de discrimina­tion positive conçues à l’origine pour les femmes biologique­s, semblent particuliè­rement touchées par le phénomène. »

VITE

Voici donc des hommes qui se déclarent femmes pour en retirer des avantages, mais veulent aussi garder les avantages liés à leur physique.

Ridicule ? Grotesque ? Évidemment, mais c’est la réalité.

Le wokisme se détruit de l’intérieur. Le plus vite sera le mieux.

 ?? ??
 ?? PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK,ROBERTO PERDIGONES ?? Roberto Perdigones, caporal dans l’armée espagnole.
PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK,ROBERTO PERDIGONES Roberto Perdigones, caporal dans l’armée espagnole.

Newspapers in French

Newspapers from Canada