Le Journal de Montreal

De garde du corps du premier ministre à gérant de boxe

- BENOÎT RIOUX

En plus de l’entraîneur Sugar Hill et du promoteur Yvon Michel, le boxeur Alexis Barrière compte désormais sur un allié supplément­aire dans son coin pour la suite de sa carrière : l’ancien garde du corps du premier ministre du Québec François Legault.

Maintenant à la retraite après avoir fait partie de l’escouade rapprochée de M. Legault, le père du boxeur, Yvan Barrière, devient en effet le gérant du pugiliste.

« Mon père a toujours été proche de moi, on a toujours eu une belle relation, a noté le boxeur, hier, en marge de l’annonce de son associatio­n avec le Groupe Yvon Michel. Maintenant qu’il a pris sa retraite, je ne verrais pas quelqu’un de mieux pour s’occuper de tout ce qui entoure ma carrière. Je peux fermer les yeux et lui faire confiance à 100 %. »

« De mon côté, je vais me concentrer sur ce que je fais de mieux et c’est de gagner des combats de boxe. »

RECONNAISS­ANT

Le paternel était d’ailleurs bien reconnaiss­ant d’obtenir pareille opportunit­é.

« J’adore que tu prennes le temps de prendre soin de mon garçon Alexis », a-t-il lancé, en s’adressant au promoteur Yvon Michel, en visioconfé­rence depuis l’Espagne, où il profite actuelleme­nt de sa retraite.

« Je dois aussi remercier Sugar Hill et je veux aussi remercier Alexis de me faire confiance, en tant que papa, mais aussi en tant que gérant pour prendre soin de lui. Je veux qu’il se concentre sur son travail et sur son entraîneme­nt. Moi, mon but là-dedans, c’est de prendre soin de toutes ses affaires à côté et de l’encourager à bien faire, tout en ayant du plaisir dans ce qu’il veut faire. »

BOXEUR PLUTÔT QUE POLICIER

S’il est vrai que le boxeur et son père ont maintenant une superbe relation, Alexis Barrière convenait plus tôt, dans une précédente entrevue avec Le Journal, que c’était un peu moins facile durant son enfance.

« Mon père était assez sévère quand j’étais jeune, il n’y a rien qui passait, indiquait le boxeur, qui a grandi à Québec avant de déménager à SaintJean-sur-Richelieu en 2015. On a eu des petites frictions parce qu’il avait un chemin tracé pour moi, il aurait aimé que je devienne aussi policier, mais je n’étais pas bon à l’école et j’avais de la misère à fonctionne­r avec mon TDAH. »

« Aujourd’hui, ça va très bien avec mon père. Je le considère comme l’un de mes meilleurs amis. »

En plus de l’ajout de Sugar Hill et du paternel comme gérant, il faut souligner que Barrière continuera aussi de travailler avec son entraîneur de longue date, Marc-André Gauthier.

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