MÉCHANTS MAUX DE TÊTE POUR LES MAISONS DE PARIS
Les Oilers ont la cote actuellement, mais sont suivis de près par sept équipes
La lutte pour le sommet du classement général de la Ligue nationale de hockey est tellement serrée, à deux semaines de la fin du calendrier régulier, que même les plus grandes maisons de paris n’ont pas une idée claire de qui est le réel favori pour remporter la Coupe Stanley.
Mais cette fois, est-ce que ce seront les Oilers d’Edmonton, qui concluront de la plus belle des façons leur incroyable remontée au classement ?
Est-ce que ce seront les Panthers de la Floride, qui feront oublier leur récent passage à vide une fois les séries commencées ?
Est-ce que ce seront les Hurricanes de la Caroline, qui, en dépit de leur manque de robustesse, éteignent leurs rivaux en leur infligeant une pression constante ?
Ou encore l’Avalanche du Colorado, grands champions il y a deux ans, qui sont encore tout feu tout flamme ?
SEPT ÉQUIPES, CINQ POINTS
Il y a (avant les matchs d’hier) sept équipes qui sont séparées par seulement cinq points tout en haut du classement général. Les Rangers de New York trônent en tête, avec 104, tandis que les Panthers sont septièmes, avec 99 (voir tableau ci-contre).
Une compilation faite par Le Journal à partir de six des plus grands sites de paris sportifs montre que c’est tout aussi serré en ce qui a trait à la cote des favoris pour remporter la Coupe Stanley (voir autre tableau).
LES OILERS SONT FAVORIS
À ces sept équipes, il faut ajouter les Oilers (95 points), qui occupent en ce moment le huitième rang dans la course à l’obtention du trophée des Présidents, remis à la formation qui aura accumulé le plus de points au terme de la saison régulière.
Les cotes fluctuent un peu chaque jour, mais ce sont présentement eux, les grands favoris des preneurs aux livres pour soulever la coupe Stanley.
Pareille congestion au sommet du classement général n’a toutefois rien de nouveau. La ligue avait promis de la parité lorsqu’elle a mis en place le plafond salarial, et disons que parmi l’élite, il y en a eu année après année depuis quelques campagnes.
UNE ANNÉE HORS DU COMMUN
À l’exception de la saison passée, alors que les Bruins de Boston avaient devancé par 22 points leurs plus proches rivaux, les Hurricanes (avant de perdre… au premier tour).
Car bien sûr, une fois les séries commencées, tout est possible, disait à l’époque un certain Marc Bergevin.
Les dernières années (et surtout, les Blues de St. Louis de 2019) nous l’ont montré : nous ne sommes jamais à l’abri d’une surprise en finale.
Cela signifie que pour l’instant, cette lutte ultra serrée ne veut pas dire grand-chose, à l’exception que l’issue des séries est difficile à prédire.