Le Journal de Montreal

Dequoy collection­ne les ballons et... les amendes

Le docuréalit­é Les Alouettes : Nouvel envol, qui sera diffusé en primeur sur le réseau TVA Sports à compter de demain (22 h 45), regorge de scènes exclusives. En voici trois.

- BENOÎT RIOUX

Le maraudeur québécois Marc-Antoine Dequoy vient expliquer qu’il collection­ne les ballons marquant les revirement­s, principale­ment des intercepti­ons, faits contre chacune des équipes de la Ligue canadienne de football, et ce, malgré les amendes qu’il a dû payer à chaque occasion.

« À ma première année, quand j’ai fait ma première intercepti­on, j’ai réalisé que tu pouvais garder les ballons. Tu faisais juste payer une amende. J’ai décidé de commencer une collection en intercepta­nt chacune des autres équipes de la ligue. »

Il manquait d’ailleurs Hamilton au tableau de chasse de Dequoy, jusqu’à ce qu’il effectue un larcin face aux TigerCats, en fin de quatrième quart, lors de la récente demi-finale de l’Est.

LE PLUS IMPORTANT

De manière plus touchante, le Québécois de 29 ans présente également l’objet le plus important de sa collection de ballons.

« C’était le 9 septembre [2022], le dernier match où ma mère était encore en vie, et Danny [Maciocia] avait dédié ce ballon-là à maman, confie-t-il. Évidemment, ce ballon a beaucoup de valeur pour moi. »

Petit avis à Dequoy : les amendes sont désormais beaucoup plus dispendieu­ses dans la Ligue canadienne de football pour les athlètes voulant garder des ballons.

La raison : ils contiennen­t désormais des puces électroniq­ues servant à la cueillette des statistiqu­es.

« Ça se pourrait qu’il soit désormais impossible de faire une collection à cause des puces, a d’ailleurs estimé Dequoy, hier, lors du visionneme­nt de presse. Je suis chanceux parce que la mienne est complète. »

« PLUS JAMAIS, PLUS JAMAIS... »

Il est beaucoup question de la chimie d’équipe créée par l’entraîneur-chef des Alouettes Jason Maas, mais c’est avec une bonne dose d’humour qu’il avait rassemblé les joueurs pour expliquer, photo à l’appui, qu’il est interdit d’uriner aux abords du terrain d’entraîneme­nt près du Stade olympique.

« Ce sera mon dernier avertissem­ent, déclare-t-il, sourire en coin. On ne peut plus arroser l’herbe désormais parce que cet édifice est aussi un immeuble de bureaux... Il y a une toilette à 200 verges de là que nous pouvons tous utiliser. »

« Plus jamais, plus jamais, plus jamais ! » dit le coupable, en français, sous les applaudiss­ements de ses collègues, amusés.

À propos, vérificati­on faite, c’est le joueur défensif Brock Gowanlock qui était l’athlète s’étant soulagé de manière inopportun­e.

LE ROI DES SMOOTHIES

Adjoint à l’entraîneur-chef et coordonnat­eur des unités spéciales chez les Alouettes, le Québécois Byron Archambaul­t lève le voile sur une entourloup­ette ayant permis à la formation montréalai­se de travailler plus fort que les autres équipes.

En créant le « breakfast club », les joueurs des Alouettes ont ainsi pu se réunir plus que quatre heures par jour, ce qui est le maximum permis selon une règle de l’Associatio­n des joueurs.

« On veut faire un peu plus de travail que les autres équipes, vient formuler Archambaul­t. Donc, on a créé le “breakfast club”, où on passe du temps ensemble, on parle de tout et de rien, mais on passe aussi un peu de temps sur nos jeux, sur ce qu’on a à faire. Que les joueurs viennent sur une base volontaire plus tôt le matin, ça nous aide énormément. C’est du travail d’extra que ces gars-là font et ils prennent ça à coeur. »

Archambaul­t se révèle par ailleurs comme le roi incontesté des smoothies.

 ?? CAPTURE D’ÉCRAN ?? Marc-Antoine Dequoy, dans un extrait du docuréalit­é Les Alouettes : Nouvel envol ,dontle visionneme­nt de presse avait lieu hier.
CAPTURE D’ÉCRAN Marc-Antoine Dequoy, dans un extrait du docuréalit­é Les Alouettes : Nouvel envol ,dontle visionneme­nt de presse avait lieu hier.

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