Le Journal de Montreal

« FAA » rejoint Carlos Alcaraz au deuxième tour

- – Avec l’AFP

AGENCE QMI | En disposant aisément de l’Italien Luca Nardi en deux manches de 6-2 et 6-3 en première ronde du tournoi de tennis de Monte-Carlo, hier, Félix Auger-Aliassime a rejoint l’Espagnol Carlos Alcaraz, qu’il affrontera au deuxième tour de l’événement cette semaine.

Détenteur du 35e rang mondial, « FAA » souhaite finalement connaître une bonne séquence ; la dernière fois où il a remporté au moins deux matchs dans un événement remonte à sa participat­ion au tournoi de Montpellie­r à la fin janvier. Il peut s’encourager à la suite de sa performanc­e convaincan­te contre Nardi, un joueur issu des qualificat­ions occupant la 76e place du circuit de l’ATP.

« Ce n’est pas un tournoi où j’ai connu beaucoup de succès, même si je m’entraîne et je vis ici. C’est cependant un bon départ, a indiqué Auger-Aliassime, dont les propos ont été rapportés par le site web de l’ATP. Je suis très heureux de mon niveau de jeu. J’ai pris le contrôle dans ce duel, je suis resté concentré et j’ai fait le boulot. »

La tâche de « FAA » face à la troisième raquette de l’échiquier internatio­nal s’annonce toutefois relevée. Alcaraz a remporté les deux derniers chocs entre les deux hommes, chaque fois à Indian Wells. Il y a quelques semaines, l’athlète hispanique a triomphé 6-2 et 6-3 en troisième ronde.

ALCARAZ TOUJOURS TRÈS LIMITÉ

Carlos Alcaraz a de nouveau réduit son entraîneme­nt au minimum, hier, à Monte-Carlo, ne jouant que très peu de coups droits et aucun en puissance, visiblemen­t toujours gêné au niveau de l’avant-bras droit, encore enroulé dans un bandage.

L’Espagnol ne s’est quasiment pas échauffé en salle de gymnase où il a surtout effectué quelques étirements et départs de course sur quatre mètres, avant d’entrer sur le court d’entraîneme­nt sous un chaud soleil.

Et comme la veille, son instructeu­r Juan Pablo Ferrero n’a fait que lui envoyer des balles au panier, sans faire le moindre échange.

Côté revers, Alcaraz (20 ans) a semblé en possession de ses moyens. Mais en coup droit, les rares fois qu’il a touché les balles, il l’a fait en slice . Il n’a pas tenté une seule frappe de ce côté en recouvrant la balle pour lui donner de la puissance.

Et même ainsi, que ce soit du fond du court ou près du filet après des courses vers l’avant sur amorti, ses coups droits ont le plus souvent échoué dans le filet, comme s’il ne parvenait pas à tenir correcteme­nt sa raquette au moment de l’impact, pourtant de très faible intensité.

Double vainqueur en Grand Chelem, il n’a encore jamais gagné le moindre match à Monte-Carlo.

Newspapers in French

Newspapers from Canada