Montréal perd les Essais olympiques
Prévus à Montréal pour la première fois depuis 2008 du 13 au 19 mai, les Essais olympiques et paralympiques de natation sont déplacés à Toronto aux mêmes dates en raison de l’incendie survenu au Parc olympique le 21 mars, qui force la fermeture des installations pour une période de quatre à six mois.
L’absence d’un deuxième bassin de 50 mètres au Complexe sportif Claude-Robillard a coulé cette option qui était la meilleure pour garder l’événement au Québec. Les Essais auront lieu au Toronto Pan Am Sports Centre, qui a accueilli l’événement en prévision des Jeux de Rio de 2016 et de Tokyo de 2021.
Déçu de la tournure des événements, le directeur général de la Fédération de natation du Québec, Francis Ménard, comprend la décision de Natation Canada.
« Ce n’est pas notre décision, mais on supporte le choix de la Fédération nationale », a-t-il résumé.
Le comité organisateur a eu des conversations avec les dirigeants du PEPS de l’Université Laval jusqu’à la dernière minute, mais un problème de taille rendait difficile cette option.
« Les installations sont superbes, mais on attend beaucoup, beaucoup de monde et il aurait manqué d’espace, a expliqué Ménard. Les deux piscines sont excellentes, mais il y avait des enjeux logistiques. »
BESOIN POUR UNE INFRASTRUCTURE
François Ménard espère que cette mauvaise nouvelle démontrera que le Québec doit se doter d’infrastructures de calibre international. Même le Parc olympique avec un deuxième bassin qui ne compte que cinq couloirs ne répond pas aux exigences internationales.
« C’est un exemple patent que nous avons besoin d’un centre aquatique qui répond aux normes internationales. Si nos partenaires sont ouverts, il faudra aller de l’avant avec une étude de faisabilité. Les gouvernements ont investi dans des infrastructures de qualité avec le Centre de glaces à Québec et le vélodrome à Bromont et on aimerait être les prochains. »