De beaux risques avec ces cartes cachées
AUGUSTA | Outre les choix évidents comme les Rahm, Scheffler, Koepka et compagnie pour bâtir un pool, plusieurs autres golfeurs passent sous le radar alors qu’ils ont connu du succès sur un parcours qui nécessite une bonne dose d’expérience pour y avoir du succès. Procéder à des sélections brillantes, fouillées et audacieuses pourrait valoir son pesant d’or. Voici cinq options éclairées.
1 Jason Day
36 ans | Australie
› Présence au Masters : 13e
› Meilleur résultat : 2e (2011)
› Nombre de rondes sous
la normale : 19 (sur 41)
› Score moy. sur les normales
4en2024: 3,92 (5e)**
› Moyenne pointage
au ANGC : 71,85
› Top5: 3 | Top20:6
› Couperets sauvés : 9 sur 12
COTE 46,00*
De retour dans le cercle des vainqueurs en 2023 après cinq ans d’absence, l’Australien offre du jeu plus constant et inspirant depuis l’été dernier. Déjà cette saison, il compte trois tops 10 en huit départs. Sur les verts, il pointe au 13e rang cette saison sur le circuit de la PGA. Et autour des verts, il vient au 11e rang. Avec un jeu court à point et une meilleure précision à l’approche des fanions, Day peut tirer son épingle du jeu là où la victoire lui a glissé entre les pattes dès sa première présence en 2011. De plus, il excelle sur les verts du PGA Tour cette saison. Avec une moyenne de 1,7 roulé par vert, il figure au 13e rang. Et sa moyenne de 27,8 roulés par ronde lui confère le
8e rang.
2 Shane Lowry
37 ans | Irlande
› Présence au Masters : 9e
› Meilleur résultat : 3e (2022)
› Nombre de rondes sous
la normale : 7 (sur 26)
› Taux de réussite des roulés de 20 à 25 pieds : 22,73% (8e)**
› Moyenne pointage
au ANGC : 72,62
› Top5: 1 | Top20:2
› Couperets sauvés : 5sur8
COTE 41,00*
Trois tops 20, dont deux tops 5 depuis le début mars, le champion de l’Open 2019 a terminé dans le top 25 lors des quatre dernières éditions du Masters. L’an dernier, il a pris le premier rang pour sa précision depuis les tertres (89,3 %) et le 5e rang quant au vert atteint en coups réguliers (70,8 %), mais son fer droit n’a pas coopéré comme en 2022, où il avait pris le 3e rang à ce chapitre.
Avec un jeu court à point, pourtant longtemps l’une de ses grandes qualités, l’Irlandais peut rapporter gros.
3
Sahith Theegala
26 ans | États-Unis
› Présence au Masters : 2e
› Meilleur résultat : 9e (2023)
› Nombre de rondes sous la
normale : 2 (sur 4)
› Moyenne d’oiselets par
ronde en 2024 : 4,52 (21e)**
› Moyenne pointage
au ANGC : 70,75
› Top5: 1 | Top20:1
› Couperets sauvés : 1sur1
COTE 46,00*
À sa première visite l’an dernier, le grand Américain a ébloui grâce à une ronde finale de 67 (-5). Cette saison, il connaît du succès avec quatre tops 10 à ses neuf tournois. Hormis sa précision des tertres et des difficultés dans les fosses, tous ses indicateurs statistiques sont dans le vert et parmi les meilleurs du circuit de la PGA. Avec un fer droit en feu, il pourrait faire des flammèches au
ANGC.
4 Joaquin Niemann
25 ans | Chili
› Présence au Masters : 5e
› Meilleur résultat :
(2023)
› Nombre de rondes sous la
normale : 5(sur14)
› Moyenne d’oiselets par ronde
en 2024 sur LIV : 5,17 (1er)
› Moyenne pointage
au ANGC : 73,21
› Top5: 0 | Top20:1
› Couperets sauvés : 3sur4
16e COTE 29,00*
Depuis sa première visite à Augusta en 2018, le Chilien ne cesse d’y améliorer ses résultats. Il aurait très bien pu se retrouver sur notre liste des 10 canons à surveiller cette semaine. Exclu du top 50 mondial après son passage à LIV Golf, il a convaincu le comité de compétition du Masters de lui tendre une invitation spéciale pour cette édition. Niemann a remporté l’Omnium d’Australie en novembre et ajouté deux bonnes performances sur des circuits internationaux avant de gagner le premier tournoi de la saison de LIV au Mexique. Il mène d’ailleurs le classement général après quatre manches.
5 Ludvig Aberg 24 ans Suède
|
› Présence au Masters :
1re COTE 26,00*
Qu’est-ce que Horton Smith, Gene Sarazen et Fuzzy Zoeller ont en commun ? Ils ont remporté le veston vert dès leur première présence à Augusta. Un exploit accompli trois fois en 90 ans d’histoire, dont le dernier remonte à 1979. Une lourde commande est donc posée sur les bras d’Aberg. Il est bourré de talents et excelle dans toutes les facettes du jeu, à l’exception qu’il doit se montrer plus précis des tertres. Il pointe au 9e rang du classement général du PGA Tour jusqu’à présent avec trois tops 10 en sept sorties alors qu’il n’a pas été exclu du top25à ses cinq derniers tournois.