Des piqueries légales en prison !
Vous ne le saviez peut-être pas, mais pendant que le Québec au complet se demandait s’il ne fallait pas recouvrir les murs des garderies de béton armé pour protéger les petits poussins des effets épouvantables de l’éclipse, une prison du Québec a décidé de permettre à ses détenus de consommer – en toute sécurité – des drogues dures…
Pas de farce. Depuis le 27 mars, les prisonniers qui purgent leur peine au pénitencier de Drummondville peuvent consommer de l’héro, du crack, de la coke, du fentanyl et toutes sortes d’autres drogues dures sous supervision médicale.
Avec un accompagnement psychosocial.
Oui, monsieur.
LA « ZONE D’AMNISTIE »
Je sais ce que vous allez me demander : mais ce n’est pas illégal d’importer et de posséder de la drogue en prison ?
Oui, c’est illégal.
Mais il y a un twist… Comme l’a écrit une journaliste de La Presse :«Les drogues destinées à être utilisées dans le cadre du programme seront considérées comme de la contrebande jusqu’à ce que les participants entrent dans la “zone d’amnistie”. »
« Une fois à l’intérieur, les détenus ne seront pas assujettis à des protocoles de fouille outre ceux exigés par le service de prévention des surdoses. »
Tu te fais livrer de la drogue par drone en prison ? C’est illégal.
Tu caches de la drogue dans ta cellule ? C’est illégal.
Tu as de la drogue sur toi quand tu vas aux toilettes ? C’est illégal.
Tu as de la drogue dans tes poches quand tu marches dans le corridor de la prison ? C’est illégal.
Mais quand tu arrives au bout du corridor et que tu entres – sans te faire attraper ! – dans la « zone d’amnistie », tadam, c’est légal !
Non seulement ça, mais tu peux en consommer ! Au vu et au su de tous ! C’est pas beau, ça ? C’est le plus beau tour de magie depuis que Magic Tom a sorti un 25 cennes de mon nez en 1966 dans un buffet all you can eat à Dorval.
Illégal, illégal, illégal, illégal, illégal – hop légal !
À QUAND LES ESCORTES ?
Et pendant ce temps, on songe à recouvrir les cours des pénitenciers d’un filet pour empêcher les détenus de se faire venir de la drogue…
Et on demande aux gardiens de fouiller les cellules des prisonniers pour voir s’ils ne cachent pas un gramme de hasch dans leur matelas…
Ben coudonc. Comprenne qui pourra. Pourquoi pas une « zone d’amnistie » qui permettrait aux prisonniers de se faire venir des escortes ? Non, mais tant qu’à faire… Après tout, la dépendance sexuelle est une maladie comme la toxicomanie, non ?
On devrait permettre aux détenus de se laisser aller à leur vice sous supervision médicale.
Avec un psy pour « l’accompagnement ».
Et les alcooliques ? Pourront-ils eux aussi se torcher solide ?
À quand un comptoir de la SAQ dans toutes les prisons du Québec ?
PSYCHÉDÉLIQUE
Pensez à ça deux minutes. Tu fais du trafic de drogues. Tu te fais arrêter. On t’envoie en prison. Où tu peux prendre de la drogue.
Que tu as achetée à un trafiquant.
Euh…
Quand je lis ce genre de nouvelles, je me demande si quelqu’un n’a pas mis un buvard de LSD dans mon jus.