La recharge mobile de la carte OPUS enfin lancée
Les usagers n’auront plus à faire la file chaque mois
Après plusieurs mois de tests, la recharge de la carte OPUS sur mobile est enfin accessible depuis hier pour tous les usagers de la STM, du REM, de la STL, du RTL et d’exo.
L’époque où il fallait attendre en file chaque début de mois pour acheter un titre mensuel est donc révolue. Il suffit désormais de télécharger l’application Chrono de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).
« C’est comme avoir une distributrice de titres dans sa poche, [qui permet] de recharger sa carte OPUS où bon nous semble, à n’importe quel moment, de façon très fonctionnelle et simple pour l’usager », a souligné le directeur général de l’ARTM, Benoît Gendron.
L’application est effectivement simple à utiliser, a pu constater 24 heures.
Après avoir appuyé sur le bouton de recharge, il suffit de lire la carte OPUS en la collant sur son téléphone intelligent, de choisir le titre, de procéder au paiement (Visa, Mastercard ou Interac, par l’entremise des portefeuilles numériques Apple Pay et Google Pay) et finalement de charger le titre en faisant une dernière lecture de la carte.
L’ARTM projette de réaliser six millions de transactions par année et s’attend que le déploiement de cette nouvelle fonctionnalité amène une hausse de la fréquentation des transports collectifs.
À mesure que l’adhésion à l’achat par mobile va augmenter, l’Autorité prévoit par ailleurs diminuer le nombre de distributrices automatiques, notamment dans les stations de métro, a mentionné M. Gendron.
PREMIÈRE ÉTAPE
Cette nouvelle fonctionnalité est la première étape de la révolution technologique entamée par l’ARTM, explique M. Gendron.
D’ici la « fin 2025 ou le début 2026 », les usagers pourront utiliser les transports communs en payant directement avec une carte bancaire ou leur téléphone intelligent, donc sans carte OPUS, comme c’est déjà le cas dans des villes comme New York, Toronto et même dans les autobus de Laval. « On reconnaît tous, moi le premier, qu’il y a du retard qui a été occasionné par une multitude de facteurs. La bonne nouvelle, c’est qu’on a un premier pas de franchi [avec la recharge par mobile]. Mais on a atteint la limite de notre système, qu’on va remplacer. »
Lorsque ce nouveau système sera implanté, des « éléments complémentaires » pourront être mis en place, comme un planificateur de trajet qui identifiera le bon titre de transport à acheter, ajoute-t-il.
L’ARTM choisira bientôt le fournisseur chargé de la refonte de son système.