Le Journal de Montreal

Toujours aucune décision prise quant à son avenir

- JESSICA LAPINSKI

ST. PAUL, Minnesota | En début d’année, Lane Hutson disait ne pas savoir s’il allait faire le saut avec l’organisati­on du Canadien au terme de sa saison avec l’Université de Boston. Le petit défenseur voulait profiter de la campagne pour « grandir, grossir et prendre de la force physique ».

Cinq mois plus tard, Hutson n’a toujours pas confirmé sa décision. L’arrière de 20 ans souhaite d’abord mener les Terriers le plus loin possible dans le Frozen Four cette semaine, et du même coup venger l’échec subi il y a un an en demi-finale du Championna­t universita­ire américain.

Mais cette dernière saison avec Boston University, sous les ordres de l’ancien de la LNH Jay Pandolfo, a fait de lui un meilleur joueur, selon lui.

Parce que si ses prouesses offensives sont bien connues – on n’a qu’à visionner l’une des nombreuses vidéos de faits saillants du circuit dont il est la vedette –, Hutson devait encore peaufiner son jeu défensif.

UN HUTSON AMÉLIORÉ

Et s’il prend finalement la décision de faire le saut chez les profession­nels au terme de la saison, c’est d’un défenseur plus complet dont bénéficier­a l’organisati­on du Canadien, a-t-il estimé.

« Je voulais améliorer mes jeux de transition, mais surtout, être meilleur pour me placer devant un joueur afin de prendre la possession de la rondelle, et être meilleur quand un joueur se place devant moi », a expliqué le choix de deuxième tour du CH, il y a deux ans.

Bref, des aptitudes qui ont un lien avec la force physique du jeune joueur, la plus grande interrogat­ion entourant le talentueux défenseur, en raison de son petit gabarit (5 pi 10 po et 162 lb).

Et si Hutson disait à notre confrère Kevin Dubé, en octobre, être pas mal tanné de se faire poser des questions sur son poids et sa taille, il a admis, hier, qu’il souhaitait toujours « être plus grand, plus gros et plus fort ».

« Mais évidemment, c’est quelque chose que tous les joueurs veulent. Et je suis sûr que c’est quelque chose que je vais continuer à développer », a-t-il pointé, sourire en coin.

L’ESSAYER POUR LE SAVOIR

L’Américain qui compte 49 points cette saison a habilement réussi la transition d’un niveau à l’autre, en dépit de sa taille et de son poids, mais la LNH demeure la plus grande marche à gravir.

Le défenseur en est conscient. À la question « Mais toi, Lane, te senstu prêt pour la LNH ? », il y va d’une réponse d’abord philosophi­que.

« Je ne le saurai pas tant que je ne l’aurai pas essayé. »

« Mais quand je ferai le saut, a-til ajouté, je tenterai de le faire avec confiance, comme toujours. »

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