Le Journal de Montreal

L’unifolié tourne rapidement la page

- MYLÈNE RICHARD

UTICA, New York | La défaite crèvecoeur encaissée aux mains des Américaine­s, 1 à 0 en prolongati­on lundi au Mondial de hockey féminin, a fait mal aux Canadienne­s. Mais pas pour longtemps. Elles ont rapidement tourné la page. Pas le choix si elles veulent se rendre en finale et venger leur revers subi de l’an dernier au Mondial, quand les États-Unis avaient enlevé l’or en sol ontarien.

« C’est certain que c’est toujours triste de ne pas avoir la victoire, mais on s’en parlait dans la chambre après et on se disait que c’était la ronde préliminai­re, explique Ann-Renée Desbiens. Chaque match est sans lendemain maintenant. La beauté, c’est qu’on peut apprendre de ce match-là et on peut s’améliorer. On retourne au tableau et on a d’autres opportunit­és devant nous. »

« Des fois, c’est une bataille psychologi­que, mais on le sait que les rencontres contre les Américaine­s sont intenses. Avec l’expérience, on est mieux outillées pour l’anticiper », souligne l’attaquante Kristin O’Neill, porte-couleurs du club de Montréal dans la Ligue profession­nelle de hockey féminin.

PLACE À LA VRAIE COMPÉTITIO­N

Dans l’esprit des joueuses et des entraîneur­s, il y a deux tournois en un au Championna­t du monde, soit le tour préliminai­re et la vraie compétitio­n qui mènera au podium.

« Ça nous donne une motivation de plus, assure la capitaine, Marie-Philip Poulin. Ça nous permet de comprendre où on en est et ce qu’on doit faire de différent. On tourne la page. »

« C’était probableme­nt un des meilleurs matchs entre le Canada et les États-Unis des dernières années. […] Il y a une constante évolution dans notre jeu », soutient l’entraîneus­e adjointe Caroline Ouellette, qui s’est dite satisfaite, tout en précisant que l’équipe doit améliorer son avantage numérique, son jeu de transition et ses sorties de zone.

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