Le Journal de Montreal

Une très grande fierté pour la famille Gélinas

- BENOÎT RIOUX

Le hockeyeur Éric Gélinas parle de son grand frère Karl avec énormément de fierté, d’autant plus que le chandail du frangin sera retiré, cet été, par l’organisati­on des Capitales de Québec.

L’ancien lanceur avait d’ailleurs appris la grande nouvelle de la bouche du président Michel Laplante et du directeur général Charles

Demers, en janvier, alors qu’il était de passage en Suisse, où

Éric poursuit sa carrière sur la glace avec le club d’Ajoie.

« Pour moi, c’est une fierté énorme, a commenté Éric, hier, lorsqu’on l’a joint au téléphone. Nous sommes des frères, mais nous sommes pratiqueme­nt des meilleurs amis aussi. On a une bonne différence d’âge, sept ans et demi, et on n’a jamais été en compétitio­n, on n’a jamais connu cette rivalité-là qui peut exister entre frères. »

« Karl pour moi, c’était mon idole quand j’étais jeune, a-t-il ajouté. Je voulais faire ce qu’il faisait et c’est comme ça que j’ai commencé à jouer au hockey. Que mon idole se fasse retirer son chandail, c’est incroyable, c’est la plus belle marque de respect qu’une équipe peut te donner. Pour Karl, c’est tellement mérité, car il a eu une extrêmemen­t belle carrière avec les Capitales. »

Éric, qui va avoir 33 ans en mai, a luimême joué 189 matchs dans la Ligue nationale de hockey, avec les Devils du New Jersey et l’Avalanche du Colorado, avant de se tourner vers l’Europe. Il a aussi porté les couleurs du Rocket de Laval, dans la Ligue américaine, lors de la première saison de l’équipe en 2017-18.

LES GÈNES DE PAPA

Marc Gélinas, le père de Karl et Éric, en est un autre qui se réjouit évidemment pour celui qui sera honoré le 27 juillet par les Capitales.

« Autant que je suis excessivem­ent fier de Karl, autant que je suis content pour lui, je sais ce que ça peut représente­r, a indiqué celui qui a également goûté au baseball affilié, dans l’organisati­on des Pirates de Pittsburgh, de 1976 à 1982. De voir un honneur comme ça lui être décerné, ça officialis­e à merveille sa transition pour son après-carrière, qui va déjà très bien comme entraîneur et comme analyste à TVA Sports. »

Au moment de l’entrevue, monsieur Gélinas revenait de donner du sang. Il y a plusieurs années, l’homme aura plutôt offert ses gènes et transmis sa passion pour le sport, contribuan­t ainsi à la création de deux grands athlètes.

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ÉRIC GÉLINAS Défenseur

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