La femme qui aurait agressé la fille de Martineau arrêtée
La femme qui aurait donné sans raison apparente un coup de poing en plein visage de la fille des chroniqueurs Nathalie Collard et Richard Martineau, la semaine dernière, dans le métro de Montréal, a été arrêtée par les policiers hier matin.
La suspecte est une femme de 35 ans. Elle a été épinglée alors qu’elle se trouvait dans un parc de la métropole.
Elle a comparu hier après-midi sous une accusation de voies de fait causant des lésions corporelles.
Les faits qui lui sont reprochés se sont produits tard dans la soirée du 4 avril, à la station de métro Lionel-Groulx, dans le quartier Saint-Henri.
La victime a été frappée au visage tout à fait gratuitement par la femme en crise, alors qu’elle se trouvait dans le métro.
La victime s’en est tirée avec un sérieux mal de tête et un oeil au beurre noir.
AUTRE AGRESSION
Cette agression s’était produite à peine quelques heures après une autre attaque sauvage commise à l’endroit d’un sansabri à l’intérieur de cette même station de métro.
Cinq jeunes avaient alors battu à coups de poing, à coups de bâton télescopique et à coups de couteau un itinérant de 35 ans. L’homme avait perdu connaissance lors de l’attaque, mais était revenu à lui à l’arrivée des services d’urgence.
Les cinq suspects âgés de 13, 14, 15, 17 et 18 ans avaient été arrêtés peu de temps après les événements. Ceux-ci sont depuis accusés de voies de fait graves qui ont causé des blessures.
« DE LA DÉTENTION »
Dans le groupe, celui qui est âgé de 15 ans a appris hier qu’il pouvait retourner à la maison, mais sous de très strictes conditions.
« Vous devrez faire ce que vos parents vous disent... et ça inclut la vaisselle et le ménage », lui a lancé la juge Dominique Wilhelmy, hier en chambre jeunesse de la Cour du Québec.
« C’est de la détention », a-t-elle rappelé. Ainsi, il devra rester chez lui en tout temps, sauf pour aller à l’école ou pour jouer au hockey, mais seulement s’il est accompagné par ses parents.
Lors de l’audience, hier, la Couronne a relaté la preuve à charge, mais une injonction du tribunal interdit à ce stade-ci d’en révéler les détails. On peut toutefois dire que les jeunes accusés ont écouté le tout avec attention, tout comme leurs parents présents dans la salle d’audience.
L’adolescent de 14 ans n’a toutefois pas réussi à convaincre la juge de le faire sortir du centre où il est présentement détenu. Le plus jeune des accusés reviendra quant à lui à la cour la semaine prochaine, pour que soit fixée la date de son enquête sur remise en liberté.