Investir dans le transport collectif : une solution gagnante pour tous!
Vous avez peut-être vu passer le slogan « Tout à gagner » affiché sur les panneaux d’autobus, en ligne et à la radio. Vous vous demandez de quoi il en retourne?
Et bien, il s’agit de la toute récente campagne du Conseil provincial du secteur transport terrestre (CPSTT) pour un financement adéquat du transport collectif!
Un autobus vaut mieux que…
Plusieurs études ont démontré qu’un seul autobus peut remplacer — soit retirer de la route — environ 40 à 50 automobiles, diminuant ainsi la pollution produite. Même le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, l’indiquait lui-même en août dernier : il faudrait réduire de moitié le nombre de voitures au Québec.
Or, alors que la solution pour y arriver semble si évidente, comment se fait-il que le gouvernement provincial octroie plus près de 31 milliards aux autoroutes et seulement 13,8 milliards au transport en commun?
C’est une question à laquelle le CPSTT aimerait bien avoir une réponse. « Les usagers se plaignent que leur autobus ou métro passent moins souvent et/ou sont bondés et ils ont raison. Il y a aussi de plus en plus de retards », indique Simon Mathura, président du CPSTT qui représente plus de 8 500 chauffeurs, mécaniciens, membres de l’entretien et employés de bureau du secteur du transport collectif à travers la province. « Le gouvernement investit beaucoup dans des projets d’envergure. On a besoin de ces projets, mais on a aussi besoin d’un budget pour les opérations », indique ce dernier.
Les coupures et les compressions dans le fonctionnement compliquent le travail des employés du transport collectif. Résultat : le service offert aux usagers perd de sa qualité et de son efficacité.
C’est pourquoi l’organisation demande que le gouvernement s’investisse aussi financièrement non seulement pour les citoyens, mais aussi pour l’environnement!