Le Journal de Montreal

« C’est pour ça qu’on a pris Lane où on l’a pris »

Martin Lapointe a bien aimé le jeu du choix de 2e ronde

- JESSICA LAPINSKI

ST. PAUL, Minnesota | Quand le Canadien a sélectionn­é Lane Hutson au deuxième tour, il y a deux ans, il avait vu en lui une très bonne tête de hockey, un joueur doté d’une excellente vision du jeu. Et le défenseur n’a pas fait mentir les recruteurs du CH au cours de ses deux dernières saisons universita­ires.

« La manière dont il anticipe les jeux, ses habiletés de rondelle, la façon dont il voit les lignes de passe, c’est vraiment exceptionn­el, a raconté Martin Lapointe, le directeur du recrutemen­t amateur du CH, en entrevue au Journal, hier. C’est pour ça qu’on a pris Lane où on l’a pris [avec le 62e choix]. »

« PAS LE PLUS GROS »

Mais comme personne n’est parfait, Hutson a encore des lacunes à combler. La plus évidente – elle se voit à l’oeil nu –, c’est qu’il ne pèse que 162 lb du haut de ses 5 pi 10.

À titre comparatif, le défenseur le moins lourd qui porte en ce moment les couleurs du Canadien est Jordan Harris, évalué à 5 pi 11 po et… 189 lb.

L’attaquant Cole Caufield, lui, fait 5 pi 8 po et 175 lb, selon le site officiel du CH..

« C’est sûr que ce n’est pas le plus gros gabarit. Lane va encore devoir améliorer son physique », a lui-même pointé Lapointe.

« ENCORE BEAUCOUP À APPRENDRE »

Martin Lapointe, tout comme Rob Ramage, le directeur du développem­ent des joueurs, a eu l’occasion de voir Hutson à l’oeuvre à plusieurs reprises avec l’Université de Boston cette saison, quand il allait épier son coéquipier Macklin Celebrini, pressenti pour être la première sélection du prochain repêchage.

Ce qu’il a vu du petit défenseur ne l’a assurément pas déçu : « Il a eu une très belle carrière collégiale, un très bon développem­ent. »

Sauf que la marche la plus haute à grimper demeure toujours celle qui mène vers la LNH. De belles saisons, qu’elles soient dans les rangs juniors ou universita­ires, ne veulent plus dire grand-chose si un joueur ne parvient pas à s’adapter au prochain niveau.

Lane Hutson l’a toujours fait avec aisance, mais « il a encore beaucoup à apprendre », a prévenu Lapointe.

« Si tu parles à Lane, il va te le dire aussi. C’est juste le début d’une carrière. Il s’est fait repêcher, il a signé son premier contrat, et maintenant, l’avenir nous dira ce qui va se passer avec lui. »

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PHOTO D’ARCHIVES, MARTIN CHEVALIER Le directeur général Kent Hughes et le directeur du recrutemen­t Martin Lapointe lors de la séance de sélection de 2022 où le Canadien avait réclamé Lane Hutson en deuxième ronde.

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