À la recherche des olympiens de demain
Ceux ayant obtenu les meilleurs résultats seront invités à la finale nationale
Plus de 150 jeunes de 15 à 20 ans ont pris part, dimanche au PEPS de l’Université Laval, à un camp de détection de talent dans le cadre du programme des recrues RBC lancé il y a neuf ans et qui a permis jusqu’à présent à 13 diplômés de prendre part aux Jeux olympiques de Tokyo et de Pékin.
Parmi les plus célèbres, on retrouve les médaillées olympiques Marion Thénault et Miha Fontaine en ski acrobatique ; Kelsey Mitchell et Lauriane Genest en cyclisme sur piste ; ainsi que Avalon Wasteneys en aviron.
Parmi les 11 partenaires du programme qui recevront les résultats de tous les tests physiques, on comptait huit Fédérations nationales présentes pour épier les jeunes talents lors de tests de force, de rapidité et d’endurance. Les meilleurs seront invités à la finale nationale à l’automne et certains d’entre eux obtiendront un appui financier pour faciliter leur transition vers un autre sport.
TRANSITION
Du nombre, Karol Sauvé est un habitué de ce type de camp et il est très intéressé à dénicher les perles rares qui pourraient s’illustrer en aviron.
« Ces camps régionaux sont une pépinière de talent pour notre sport, a souligné le directeur technique d’Aviron Québec et recruteur de talent pour la Fédération nationale. On parle aux jeunes de l’opportunité de participer aux Jeux olympiques, mais en retour nous avons besoin d’un engagement.
« C’est important que nous soyons présents parce que notre sport n’est pas dans les écoles et on veut le faire découvrir. »
Que les jeunes n’aient jamais pratiqué l’aviron ou ne connaissent tout simplement pas ce sport, cela ne représente pas un problème aux yeux de Sauvé.
« Les jeunes doivent pratiquer plusieurs sports pour devenir le meilleur athlète possible. Nous sommes un sport aérobique avec un mouvement répétitif donc il n’est pas nécessaire de débuter en bas âge. »
UN BÉNÉVOLE ATTIRE L’ATTENTION
Il n’y a pas que les participants au camp de détection de talent qui ont retenu l’attention, mais aussi un bénévole de 6 pi 5 po.
À la recherche de grandes personnes, Sauvé a rapidement identifié Samuel Belzile.
« Il possède la grandeur que l’on recherche, a indiqué celui qui a pris part aux Jeux olympiques de Séoul en 1988 comme entraîneur. À 20 ans, il est pas mal sur la limite, mais je lui ai laissé mes coordonnées. »
Le principal intéressé était amusé de la tournure des événements.
« J’ai fait plusieurs sports d’équipes, dont le ballon sur glace que je pratique actuellement à un bon niveau, a souligné l’étudiant en kinésiologie. C’est le fun de se voir offrir des opportunités et je vais regarder ça. C’est différent comme sport de ce que je fais actuellement. Je ne m’attendais pas à ça du tout. Le représentant de Volleyball Canada m’a aussi parlé. »