Un réalisateur québécois à la Quinzaine des cinéastes
Le film Une langue universelle du Montréalais Matthew Rankin sera présenté en première mondiale à la Quinzaine des cinéastes du Festival de Cannes, le mois prochain.
Tourné en français et en persan, Une langue universelle est le second long métrage du réalisateur originaire de Winnipeg, après la comédie satirique Le vingtième siècle, qui avait remporté le prix FIPRESCI à la Berlinale en 2020. Matthew Rankin joue lui-même un des rôles principaux de son nouveau film, aux côtés de Mani Soleymanlou, Danielle Fichaud, Pirouz Nemati, Rojina Esmaeili, Saba Vahedyousefi et Sobhan Javadi. Décrit comme « une comédie surréaliste de désorientation », Une langue universelle met en scène trois histoires parallèles qui s’entremêlent, entre Winnipeg, le Québec et l’Iran.
LES ENFANTS DE SCORSESE ET DE SPIELBERG
La Quinzaine des cinéastes, l’une des sections parallèles du Festival de Cannes, a annoncé hier sa 56e sélection. Non compétitive, cette section est consacrée à la découverte de nouveaux cinéastes, mais a glissé quelques auteurs reconnus dans sa sélection.
Côté français, le sélectionneur Julien Rejl a annoncé en ouverture Ma vie, ma gueule, le film posthume de Sophie Fillières, figure du cinéma d’auteur décédée l’an dernier, avec Agnès Jaoui.
Le Corse Thierry de Peretti continue d’explorer l’histoire politique de son île (À son image), tandis que Les pistolets en plastique, de Jean-Christophe Meurice, promet de revisiter un fait divers façon humour trash avec Jonathan Cohen, Nora Hamzawi et Vincent Dedienne.
Le cinéma indépendant américain est de retour, avec notamment un film réunissant autour d’un repas de Noël Michael Cera et des descendants de légendes de Hollywood, Francesca Scorsese et Sawyer Spielberg (Christmas Eve In Miller’s Point de Tyler Taormina). - Avec l’Agence France-Presse