Des souvenirs de 1986 et de 1993
Tout comme les Islanders cette année, peu d’experts donnaient des chances au CH lors de ses conquêtes
Patrick Roy a réussi son pari : ses Islanders se sont qualifiés pour les séries éliminatoires, lundi soir. Et le fait que New York fera partie des deux équipes les plus négligées dans l’Est rappelle à l’entraîneur-chef des souvenirs de l’époque où il gardait les buts du Canadien.
« On va commencer par profiter de [lundi] soir et se concentrer pour notre match de mercredi contre Pittsburgh. Mais quand je regarde mes expériences passées, je sais que tout est possible », a dit l’ancien gardien aux journalistes, en mêlée de presse, au terme de la victoire de 4 à 1 face aux Devils du New Jersey.
« Personne ne donnait une chance à Montréal en 1986 ou en 1993, a-t-il poursuivi. Nous avions joué un match à la fois. Pour l’instant, nous allons terminer notre saison et voir qui nous allons affronter en éliminatoires. »
UN DÉFI « INTÉRESSANT »
Il s’agira finalement des Hurricanes de la Caroline qui, à l’instar des Islanders, sont dirigés par un ancien joueur de la LNH, en Rod Brind’amour.
Un défi que Patrick Roy a qualifié « d’intéressant », même si ses potentiels rivaux ont remporté trois des quatre matchs que se sont livrés les deux équipes cette saison.
Des matchs des séries éliminatoires, les Islanders ont déjà un peu l’habitude d’en disputer.
À l’arrivée de Patrick Roy derrière le banc de l’équipe, le 20 janvier dernier, New York détenait 49 points, ce qui lui valait le 11e rang dans l’Est.
Le club se trouvait à deux points du second club repêché dans l’association, au coeur d’une lutte à six hyper serrée.
Roy avait dit que dès lors, les Islanders devraient « disputer du hockey des séries ». « On ne peut pas approcher les matchs comme des matchs de saison. »
APPRENDRE À GAGNER
Ce n’était pas toujours facile. En fait, New York a offert des performances en dents de scie. Une séquence de six défaites, à la mi-mars, a bien failli bousiller toutes leurs chances de participer au tournoi printanier.
En contrepartie, deux séquences de six victoires, dont une signée entre le 1er et le 11 avril, ont certainement amélioré le sort des Islanders.
« Je suis tellement, tellement, tellement fier de ce groupe. Ils ont joué du très bon hockey, a déclaré Roy au sujet de sa formation, lundi. Ils ont été résilients, ils se sont regroupés.
« Je pense que nous avons appris comment gagner.