INCERTAIN DE SON AVENIR
Jean-François Houle aimerait revenir à la barre de la formation de Laval
LAVAL | Le Rocket de Laval a procédé à son bilan hier et il faudra voir si c’était le dernier de l’entraîneur-chef Jean-François Houle.
« Ce n’est pas décidé encore. On va prendre du recul et on va avoir une rencontre avec l’organisation dans les prochaines semaines », a-t-il expliqué en ajoutant qu’il devait parler avec le directeur général de l’équipe John Sedgwick lors de la journée d’hier.
« Mon envie c’est absolument de revenir. J’adore les gens avec qui je travaille et je veux revenir », a insisté Houle.
POPULAIRE
Si l’on se fie aux joueurs qui ont défilé devant les médias lors du bilan, Houle est populaire et ceux-ci veulent continuer d’évoluer pour lui.
« Il est là pour les joueurs, c’est facile de lui parler, tout le monde l’aime, vous n’entendrez jamais un joueur dire qu’il ne l’aime pas. C’est un bon entraîneur pour le Rocket », a mentionné Tobie Paquette-Bisson.
Houle semble être apprécié des jeunes, Logan Mailloux, notant qu’il lui pardonnait ses erreurs. Le vétéran Brandon Gignac a aussi fait l’éloge de son travail sur le développement des jeunes.
« Tous les joueurs se sont améliorés, il n’y en a pas un qui est resté au même niveau. Ça en dit beaucoup sur lui, il est excellent avec les jeunes et les vétérans. Alors c’est sûr qu’on veut le revoir ici. »
LENT DÉPART
Ce n’est pas vendredi soir, en perdant contre les Senators de Belleville, que le Rocket a été éliminé des séries éliminatoires. C’est plutôt en début de saison quand l’équipe a eu du mal à se lancer. Elle a vécu des séries de défaites, dont une qui s’est étirée sur neuf matchs en novembre et décembre.
« Dans la AHL, quand tu as des joueurs qui viennent de différentes ligues et de différentes parties du monde, ça prend du temps, il y a une courbe d’apprentissage et la seule solution est de jouer des matchs », a expliqué Houle.
« J’ai dit à tout le monde que ça serait difficile avant Noël et que ça irait mieux après et c’est ce qui est arrivé. »
Le plus dommage, c’est que les jeunes joueurs n’auront pas goûté à l’expérience des séries, mais le Rocket était impliqué dans la course pour la dernière place en séries, ce qui a sans doute un peu compensé.
PLUS DE VÉTÉRANS
Le Rocket a amorcé la saison avec huit recrues, ce qui n’a pas aidé sa cause. Avoir quelques vétérans de plus aurait certainement aidé l’équipe dans sa quête des séries.
« C’est important pour conserver nos partisans d’avoir des saisons gagnantes, a reconnu Houle. Il faut trouver le bon vétéran parce que souvent, dans la Ligue américaine il y a des vétérans qui pensent encore à leur carrière et pas nécessairement aux jeunes. »
UNE TAPE SUR LES DOIGTS
Après l’élimination, vendredi soir, Tobie Paquette-Bisson a laissé entendre que la présence de certains vétérans dans l’alignement aurait pu faire une différence à la place des jeunes qui jouaient dans un match crucial peu de temps après s’être joints à l’équipe.
« Je me suis fait taper sur les doigts un petit peu, je vais faire attention à ce que je dis. C’est dur ne pas faire les séries, on a peiné toute l’année les gars ensemble, il faut qu’ils rentrent des jeunes, on priorise le développement et ce n’est rien contre les jeunes, ils ont fait une bonne job. Je parlais plus pour les gars qui ne jouaient pas. »