Le braquage fiscal pour entretenir un État atteint d’obésité bureaucratique morbide
Il arrive de temps en temps qu’on prenne conscience de l’absurdité du monde dans lequel nous vivons.
Je suis convaincu que cela frappe le commun des mortels chaque fois que se présente la saison des impôts, quand il découvre à quel point une part essentielle de ce qu’il gagne chaque année est confisquée par l’État, à travers une méthode qu’il faut bien appeler le braquage fiscal.
ÉTAT
Le discours officiel affirme que cela sert à financer des services publics. On répète aussi que la population réclame toujours plus de services. Il faudrait plutôt parler plutôt de la tentation naturelle de l’État de toujours s’étendre, en s’appuyant sur des lobbies et des groupes dont l’existence dépend des subventions et des différentes formes de financement public, et qui parviennent à se faire passer médiatiquement pour « la population ».
Dès lors, on nous dit que nos bons gouvernements sont obligés de nous vider toujours davantage les poches.
Par exemple, ces temps-ci, ils misent sur une taxation plus grande des gains en capital.
Officiellement, il s’agit de faire payer les super-riches.
Dans les faits, il s’agira de siphonner la classe moyenne supérieure, celle qui s’est généralement hissée dans la société par son travail et son sens de l’épargne, et qu’on accuse désormais d’enrichissement immoral. Elle doit casquer.
J’en suis venu quant à moi à une conclusion contraire : il faudrait faire un moratoire sur toutes formes de nouvelles taxes. Il faudrait en faire un sur tout nouvel impôt. Il faudrait même réduire massivement ces derniers.
GASPILLAGE
Si l’État ne parvient pas à remplir ses missions essentielles, ce n’est pas parce qu’il manque d’argent, mais parce qu’il s’éparpille en mille missions secondaires et gaspille.
Il alimente une bureaucratie folle qui, en plus de cela, écrase la vitalité de la société.
Le fiscalisme est une folie.