Le Journal de Montreal

L’adversité, on connaît bien ça à Washington

- JONATHAN BERNIER

NEWARK | Même s’il n’y a qu’un seul match disputé, ils sont déjà plusieurs à avoir enterré les Capitals. Selon les plus pessimiste­s, la défaite de dimanche après-midi démontre qu’ils ne sont pas de taille avec les Rangers.

Dans le camp des Capitals, on n’en a que faire des bruits ambiants. Après tout, la bande à Ovechkin n’avait-elle pas déjà été enterrée à quelques jours de la date limite des transactio­ns ?

« Nous avons connu des moments plus difficiles où il y avait du monde qui n’y croyait plus trop pour nous, a rappelé Hendrix Lapierre. Nous avons toujours gardé un esprit positif et de l’espoir. Nous savons que nous méritons notre place. »

Une place acquise lors des dernières minutes du dernier match du calendrier régulier, grâce à un but marqué dans un filet désert dans un dénouement un peu loufoque.

Au moins, cette course effrénée impliquant quatre équipes aura aidé les joueurs des Capitals à gérer leurs émotions.

« Ça fait un mois et demi qu’on joue des matchs de séries. On a navigué à travers des bonnes et des mauvaises séquences, a indiqué le Gatinois. Ça nous aide à tourner la page après une défaite comme hier, qui fut relativeme­nt difficile. Aujourd’hui, dans le vestiaire, personne n’était démoralisé ou n’avait perdu confiance. »

PAS DE PANIQUE

Voilà qui est une bonne chose, parce que les Rangers, c’est du gros stock.

« Oui, les Rangers ont une bonne équipe. Nous nous attendions à une série difficile, a-t-il reconnu. Malgré ça, nous restons confiants. Nous prenons ça un match à la fois. »

En fait, le club new-yorkais, ce n’est pas seulement une bonne équipe. C’est la meilleure équipe de la LNH. Ses 114 points sont 23 de plus que les 91 des Capitals.

« Il n’y a aucun stress dans le vestiaire, aucun soupçon de panique. On va être prêts, a assuré le Québécois. On sait ce qu’on a à faire. » C’est quoi ?

« C’est cliché, mais on doit foncer davantage au filet. [Igor] Shesterkin est l’un des meilleurs gardiens au monde, donc on doit lui voiler la vue pour rendre son travail plus difficile », a expliqué Lapierre.

PROFITER DE L’ATTAQUE MASSIVE

Profiter des supériorit­és numériques sera également primordial. L’attaque massive des Capitals a été réduite au silence à quatre occasions lors du premier affronteme­nt.

D’ailleurs, Ovehckin n’a obtenu aucun tir au but. Autant avec l’avantage d’un homme qu’à forces égales. Une première pour le Tsar, en séries éliminatoi­res, depuis le 3 mai 2018 (41 matchs).

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