Le gros bon sens de Poilievre

Le gros bon sens de Poilievre, le paradis pour les riches, l’enfer pour les autres !

On a changé l’image de Poilievre, mais le ton demeure le même pour le chef conservateur. Cela n’augure rien de bon pour la classe moyenne.

Ses slogans et ses phrases creuses continueront de circuler sans que nous en sachions plus sur les actions qu’il poserait pour juguler l’inflation et résorber les déficits.

Les conservateurs ont présenté au Parlement le spectacle auquel ils nous ont habitués en paraissant outrés par les déficits, en criant au scandale et en attaquant l’augmentation d’imposition du gain en capital.

Si les conservateurs donnent suite à leurs déclarations, ce sera la catastrophe. S’ils maintiennent le statu quo, ils entreront dans la catégorie des politiciens qui ont la promesse facile avant l’élection et qui l’enterrent facilement après.

L’AUSTÉRITÉ

Poilievre n’apparaît pas en quête de nouveaux revenus pour l’État. Il compte sur l’entrepreneuriat pour multiplier le nombre de travailleurs qui contribueront à la caisse de l’État.

C’est le rêve que les néo-libéraux nous servent depuis une quarantaine d’années sans que ce soit matérialisé et qui a généré quelques périodes d’austérité.

Il ne faut pas un grand sens de l’observation pour réaliser que ce sont les moins bien nantis qui payent encore pour ces épisodes de rigueur financière.

La médecine et l’école à trois vitesses en sont des résultantes alors que les coupures de dépenses se sont faites dans les services à la population.

IMPÔT

L’impôt augmenté sur les gains en capitaux de plus de 250 000 $ en fait sourciller plusieurs.

Pourtant, dans le contexte de la spéculation de ces dernières années, où l’immobilier a presque doublé, les gains sont devenus faramineux et la portion non imposable ressemblera à ce à quoi on pouvait s’attendre au point de départ.

C’est une question de justice sociale avec un faible impact sur les fortunes personnelles !