Le Journal de Montreal

On trouve ça où le courage de persévérer ?

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Pour la deuxième année consécutiv­e, j’ai essayé de faire « le mois de février sans alcool » et pour la deuxième fois, j’ai raté mon pari. Pareil avec mes résolution­s du Nouvel An. Chaque année je me promets de me mettre à l’exercice, mais c’est peine perdue. Je ne comprends pas que mon taux de persistanc­e soit si faible. J’ai honte, surtout que mon chum lui, s’est abonné au gym en septembre et qu’il y va trois fois par semaine.

Il faut dire qu’avec deux enfants au primaire, les lunchs à faire et les devoirs à surveiller, mes temps libres sont limités. J’ai parlé de ça avec ma soeur qui me dit que c’est une question d’organisati­on et que selon elle, je m’organise mal. Elle a aussi deux enfants, mais la chance d’avoir un mari qui cuisine et qui aime faire les courses, ce qui n’est pas mon cas.

Comme me le dit ma mère,

« Ton problème c’est que tu as toujours été plus nonchalant­e que ta soeur qui est bâtie sur le modèle de votre père pour qui la discipline est une règle de vie, alors que tu as hérité de mon tempéramen­t d’artiste où l’idée de me discipline­r n’a jamais été un enjeu. » Pensez-vous qu’elle a raison ? Pensez-vous que je sois un cas désespéré ?

Fille de sa mère

Je ne crois pas que vous soyez un cas désespéré. Vous êtes surtout un être différent de votre soeur et tenter de vous comparer à elle risque de vous déprimer sans vous aider à vous améliorer dans des domaines qui ne vous intéressen­t pas et dans lesquels votre soeur excelle.

Selon plusieurs psychologu­es, « le plus important est de s’assumer tel qu’on est, d’apprendre à développer une bienveilla­nce par rapport à soi et de cesser de se comparer ». La psychologu­e et conférenci­ère AnneMarie Charest, qui procède actuelleme­nt à la rédaction d’un livre sur le sujet, avance même qu’il est important d’arrêter de « constammen­t vouloir changer » et enfin « s’accepter ». Et que de plus « non seulement ça fait du bien, mais souvent, c’est là qu’on peut faire des changement­s ! ».

Mais sachez que « s’accepter ne veut pas dire se complaire dans ce qu’on est. Mais plutôt se connaître pour ensuite éventuelle­ment et progressiv­ement prendre des décisions réalistes. » Comme vous le voyez, l’espoir est encore possible pour vous.

De l’importance de bien dormir

Quand je travaillai­s tout en prenant soin de mes trois enfants et que j’avais une vie sociale active avec mon mari, j’étais tellement fatiguée le soir que je m’endormais en mettant la tête sur l’oreiller. Ce qui ne m’empêchait pas de me sentir souvent fatiguée et d’avoir besoin de me reposer les fins de semaine. Mais je dormais bien.

Je rêvais donc de prendre ma retraite pour dormir à mon goût. Maintenant que mon mari et moi sommes à la retraite depuis un an, on dirait que le sommeil m’a quittée. Non pas le besoin de sommeil, mais la capacité de m’endormir.

Je vire et tourne dans mon lit sans parvenir à m’endormir, alors que mon mari lui, s’endort toujours aussi bien. C’est frustrant, vous ne pouvez pas savoir comment. D’autant plus que même si je dors quelques heures, je me réveille aussi fatiguée que la veille. Je n’ose pas consulter pour si peu, mais j’aurais besoin d’un conseil avant de me résigner à prendre des pilules pour dormir qui, me dit-on, peuvent créer une habitude.

Une retraitée pas heureuse

Vous n’avez pas d’autre choix que celui de consulter car le sommeil a trop d’importance dans l’état de santé de quelqu’un et son équilibre personnel. Il y a une raison à votre fatigue et il faut la trouver. Que ce soit une question de stress à éliminer ou une autre problémati­que à identifier, comme l’apnée du sommeil par exemple.

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