Le Journal de Montreal

Pageau touché par les comparaiso­ns avec Carbonneau

- JONATHAN BERNIER

EAST MEADOW | C’était gros, mais Patrick Roy l’a avancé sans retenue après le match de samedi. Il n’a pas hésité à comparer le rôle qu’occupe Jean-Gabriel Pageau à celui qu’occupait Guy Carbonneau à l’époque des deux dernières coupes Stanley du Canadien.

Mis au parfum de cette comparaiso­n au cours des heures précédant l’envol des Islanders en direction de Raleigh, Pageau s’est dit touché par les propos de son entraîneur.

« C’est très, très flatteur. C’est plaisant à entendre, a-t-il déclaré au représenta­nt du Journal. C’est motivant de savoir qu’il a aimé le match de notre trio. Ça donne une motivation supplément­aire pour continuer de travailler. »

« C’est très flatteur. Je ne sais pas trop quoi dire, a-t-il poursuivi, assis dans le vestiaire du complexe d’entraîneme­nt des Islanders. Guy Carbonneau, c’est un beau modèle pour tout le Québec. Je ne pense pas que je suis aussi bon que lui. »

La carrière de Carbonneau, c’est 1318 matchs dans la LNH, trois coupes Stanley et trois trophées Selke, remis à l’attaquant défensif par excellence du circuit. Il est également, depuis 2019, un membre en règle du Temple de la renommée du hockey.

LE LANCER DE SHEA WEBER

On peut comprendre le Gatinois d’éprouver un certain malaise avec la comparaiso­n.

« Si je suis capable de faire certaines choses qui lui rappellent Guy Carbonneau, certains jeux, des mises en jeu, c’est tant mieux », a-t-il laissé tomber, modestemen­t.

Né en 1992, Pageau n’a évidemment pas eu la chance de voir l’ancien du Canadien, des Blues et des Stars à l’oeuvre. Toutefois, il a eu l’occasion de le côtoyer au début de l’année 2012, alors qu’il portait les couleurs des Saguenéens de Chicoutimi. En plus de détenir des parts dans l’équipe, il en était le président et gouverneur.

« C’est là que j’ai eu l’occasion de le rencontrer. Je suis allé voir des vidéos, je suis allé voir quel type de joueur il était. Il a apporté beaucoup au hockey dans sa façon d’être un joueur utile dans les deux sens de la patinoire. »

Carbonneau n’avait pas son pareil pour bloquer les tirs des défenseurs adverses. Un art qui n’est pas maîtrisé par tous, surtout avec la vélocité des lancers d’aujourd’hui.

« Quand j’ai commencé dans la Ligue, Shea Weber c’était le gars devant qui tu ne voulais pas te placer lorsqu’il décochait des lancers. Tu n’avais pas le choix parce que ça faisait partie de la job, mais tu sentais la rondelle à travers tes pads. Ça ne faisait pas de bien. »

On le croit sur parole.

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