L’extrême gauche anti-occidentale occupe les universités

On aurait tort de prendre à la légère le mouvement d’occupation des campus qui prend forme en ce moment aux ÉtatsUnis, en France et au Canada, et qui brandit le drapeau de la cause palestinienne.

Les bons bourgeois, qui ne comprennent jamais rien, vont même jusqu’à croire qu’il faut bien que jeunesse se passe, et qu’une décennie serait incomplète sans un mouvement d’occupation des campus. Erreur !

Nous sommes plutôt témoins d’une prise d’assaut qui témoigne de la croissance de l’islamo-gauchisme dans le monde occidental.

IDÉOLOGIE

Car ne nous trompons pas : la cause palestinienne, ici, n’est qu’un prétexte. De même, la dénonciation, fort légitime par ailleurs, des excès de Benyamin Nétanyahou, a une fonction d’écran.

Faut-il rappeler que le Hamas, qui a confisqué la cause palestinienne, ne plaide pas pour la solution à deux États, qui demeure la solution politico-historique pour résoudre ce conflit, mais veut jeter les Juifs à la mer, en tuer le plus possible d’ici là et anéantir Israël ?

Faut-il vraiment rappeler que le 7 octobre fut un geste de nature génocidaire ?

Faut-il vraiment rappeler qu’il s’agissait d’un pogrom, mené au coeur d’un État que les Juifs voulaient voir, et ne parviennent peut-être plus à voir, comme un sanctuaire ?

Faut-il vraiment rappeler que la distinction entre l’antisionisme et l’antisémitisme, derrière laquelle se cachent plusieurs manifestants, est une calembredaine ?

Qui, sérieusement, peut considérer que l’appel à détruire l’État juif n’est qu’une opinion parmi d’autres ?

Posons alors la question : comment expliquer la popularité de cette cause ?

On y verra d’abord un symptôme de l’effondrement intellectuel et mental des universités occidentales, où le discours dominant, en bien des matières, relève de la gauche la plus radicale, farouchement antioccidentale.

La nouvelle génération est biberonnée à ce discours qui mélange le rejet de l’Occident et des nations, la diabolisation de l’homme blanc, la volonté de détruire les sexes, la haine d’Israël, la célébration délirante de l’immigration massive, et la complaisance pour l’islamisme, considéré comme le nouveau véhicule politique des damnés de la terre.

Cet étrange cocktail, la novlangue médiatique, par l’inversion qui la caractérise, le nomme « ouverture à l’autre » et « célébration de la diversité ».

Et c’est ce discours islamo-gauchiste qui brouille le jugement des élites et détruit le système immunitaire de l’Occident.

Progresse par ailleurs un islamisme conquérant, faisant sa loi dans un toujours plus grand nombre de quartiers d’Occident et imposant ses moeurs au nom des « droits de l’homme », qu’il détourne à son avantage, d’autant que les changements démographiques qui partout s’imposent lui sont favorables.

ISLAMISME

On ne sous-estimera pas le rôle souterrain de la mouvance antifa dans sa capacité à s’emparer de toutes les crises.

Elle pratique une violence décomplexée, avec la complaisance énigmatique des autorités — comme si elles avaient peur de ces milices du quotidien, ou comme si elles les approuvaient silencieusement.

L’extrême gauche exerce une vraie terreur sur une partie importante de nos sociétés, mais les médias préfèrent nous mettre en garde contre une extrême droite fantomatique — en plus de nommer extrême droite toute forme de résistance à ce délire.