GND croit que QS doit changer
Sa formation doit « devenir un parti de gouvernement »
Au coeur d’une crise sur son leadership, Gabriel Nadeau-Dubois joue son avenir politique : il souhaite que sa formation soit plus « pragmatique » et devienne « un parti de gouvernement ». Pour y arriver, il propose de revoir de fond en comble le programme de Québec solidaire.
« Je crois que Québec solidaire doit devenir un parti de gouvernement », a-til affirmé, au lendemain d’une pause où il a réfléchi à son avenir au sein de la formation de gauche.
Ébranlé par le départ de la co-porteparole Émilise Lessard-Terrien, Gabriel Nadeau-Dubois dit s’être regardé dans le miroir. Il s’est présenté seul devant les médias, mais fort d’un appui unanime du caucus solidaire.
« Je pense que les membres de Québec solidaire s’attendent à ce que je sois un porte-parole qui est à l’écoute », a-til signalé. Mais, croit-il, ces membres désirent également qu’il trace la voie du futur pour la formation politique.
« Ce à quoi s’attendent les membres de mon parti, c’est aussi que j’aie une vision pour l’avenir de cette formation politique », a-t-il soutenu.
Ainsi, alors que la crise fait rage dans les rangs solidaires, GND a décidé d’être « plus transparent que jamais », de mettre cartes sur table. Il ne souhaite pas devenir le chef de Québec solidaire, mais à titre de porte-parole, il espère que la formation pourra gouverner le Québec.
« C’est la démarche que j’ai commencée il y a sept ans lorsque je suis entré pour succéder à Françoise David. Et, c’est encore ce que je souhaite faire », a-t-il mentionné, sachant que sa vision dérange des militants qui ont une autre vision du parti.
Déjà, une membre du comité de coordination national (CCN) de Québec solidaire, Élisabeth Labelle, a annoncé qu’elle quittait ses fonctions, ce qu’a regretté GND.
AVENIR POLITIQUE
Afin de prendre le pouvoir, dit-il, la formation devra toutefois « changer des choses » et « faire des choix ».
Trois grands chantiers seront proposés aux membres, a dévoilé le chef parlementaire. Il s’agira de rendez-vous déterminants pour l’avenir de Québec solidaire et pour son propre avenir politique, signale M. Nadeau-Dubois.