Un adolescent de 17 ans accusé de meurtre tente de s’enfuir
Le jeune homme de 17 ans accusé d’avoir tué Daphnée Jolivet le 26 octobre dernier a vu son dossier s’alourdir après qu’il eut tenté de s’enfuir de la détention pendant un transfert vers un centre de pédopsychiatrie mardi.
L’adolescent a comparu en chambre de la jeunesse hier matin pour faire face à cinq nouvelles accusations. Le ministère public a porté des chefs d’évasion de garde légale, de port d’arme dans un dessein dangereux, de menaces, ainsi que deux autres chefs de voies de fait armées.
Selon les informations du Journal ,le jeune contrevenant était en déplacement du centre Le Gouvernail, où il est détenu pendant les procédures dans son dossier de meurtre, vers la Résidence du Sacré-Coeur, où il avait rendez-vous avec un spécialiste. Il aurait profité de ce moment pour exhiber aux intervenants une arme artisanale, avant de possiblement les bousculer pour prendre la fuite.
Le Service de police de la Ville de Québec confirme avoir reçu un appel vers 11 h mardi matin pour un jeune contrevenant recherché.
« L’appel était pour un mineur qui a agressé des intervenants et qui a pris la fuite », explique Sandra Dion, porte-parole du corps de police.
ARRÊTÉ QUELQUES MINUTES PLUS TARD
Le jeune homme, que l’on ne peut identifier puisqu’il est mineur, a toutefois été retrouvé dans les minutes suivantes par les agents du SPVQ. Ces derniers ont rapidement pu procéder à son arrestation.
Le CIUSSS de la Capitale-Nationale, responsable de la garde du jeune homme au Gouvernail, explique que les mesures de sécurité lors des transports d’usagers sont évaluées au cas par cas. Les jeunes contrevenants ne sont donc pas systématiquement menottés lors de déplacements comme celui de mardi.
« Pour chaque déplacement de la clientèle mineure en garde fermée, des mesures de sécurité sont mises en place en fonction d’une analyse rigoureuse du niveau de risque et des facteurs de dangerosité. Ces mesures sont adaptées selon les situations », précise Mélanie Otis, porte-parole.