Le Journal de Montreal

10 HISTOIRES À DÉCOUVRIR

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Les histoires de résilience sont nombreuses dans la LNH et choisir les trois finalistes, qui seront connus ce jeudi, pour l’obtention du trophée Bill-Masterton, remis à l’athlète ayant le plus fait preuve de persévéran­ce et d’esprit sportif n’est pas une mince affaire. Parmi les 32 candidats nommés par l’Associatio­n profession­nelle des chroniqueu­rs de hockey, certains ont surmonté la maladie, des blessures ou des problèmes de santé mentale. D’autres ont pris une pause pour demeurer au chevet d’un membre de leur famille ou se sont accrochés à leur rêve afin de disputer une première saison complète au sein du circuit Bettman. Même s’il est difficile de prédire qui succédera à Kristopher Letang, Le Journal vous présente 10 récits qui ont retenu l’attention. a Lisez les 32 histoires des candidats sur notre site internet ou sur notre applicatio­n : jdem.com

Flyers de Philadelph­ie

Sean Couturier

Pour un gars qui n’avait pas joué depuis près de deux ans en raison d’une seconde opération au dos, Couturier a démontré une belle force de caractère et a trimé dur pour être fin prêt en ce début de saison. Même si le centre de 31 ans n’a pas totalement retrouvé sa touche offensive (11 buts et 27 aides en 74 rencontres), ses qualités de leader ont été reconnues et il a été nommé capitaine des Flyers en février. Et bien que son entraîneur John Tortorella l’ait laissé de côté à quelques reprises, Couturier a tout fait pour aider son équipe dans la course aux séries.

Avalanche du Colorado

Jonathan Drouin

Le Québécois de 29 ans a semblé ressuscite­r d’entre les morts avec l’équipe de Nathan MacKinnon, son ami et ancien coéquipier avec les Mooseheads de Halifax, dans la LHJMQ. Après quatre campagnes de misère avec le Canadien, ponctuées par des problèmes de santé mentale, Drouin connaît un regain de vie à Denver. Ce ne sont pas seulement les chiffres qui parlent (19 buts et 37 aides pour 56 points, sa meilleure production dans la LNH), mais également le sourire qui illumine le visage de celui qui est passé d’un salaire de 5,5 millions $ àunde 825 000 $.

Coyotes de l’Arizona

Connor Ingram

À 27 ans, le gardien de la Saskatchew­an connaît la meilleure saison de sa carrière avec une moyenne de buts alloués de 2,91 et un taux d’efficacité de ,907. Il a signé 23 victoires, lui qui n’en avait que sept avant le début de la campagne. Il a également dominé la LNH avec six blanchissa­ges, à égalité avec Tristan Jarry, des Penguins, Charlie Lindgren, des Capitals, et Sergei Bobrovsky, des Panthers. Il y a deux ans, Ingram avait eu recours au programme d’aide aux joueurs de la LNH à cause d’un trouble obsessionn­el compulsif et d’une dépression.

Wild du Minnesota

Marco Rossi

À l’aube de toucher à son rêve, le centre autrichien a appris une bien mauvaise nouvelle. Les médecins du Wild ont découvert en 2021 qu’il souffrait d’une myocardite, une inflammati­on du coeur qui pourrait être une conséquenc­e de la COVID-19. Jouer au hockey mettait donc sa vie en danger. Il a été sur la touche pendant cinq mois. Une fois remis, Rossi a évolué au cours des deux dernières saisons majoritair­ement dans la LAH. Sélectionn­é au neuvième rang au total en 2020, il a enfin fait son nid au Minnesota. Il est seulement la deuxième recrue dans l’histoire du Wild à toucher la cible au moins 20 fois.

Hurricanes de la Caroline

Frederik Andersen

Le gardien danois a craint pour sa vie, en novembre, quand on lui a découvert un caillot sanguin. Il a reçu des anticoagul­ants et subi des embolies pulmonaire­s. Après avoir raté 50 matchs, Andersen a renoué avec l’action le 7 mars, signant une victoire face au Canadien. Le vétéran de 34 ans a depuis été dominant avec une fiche de 13-2 avec des statistiqu­es de 1,84 et ,932.

Maple Leafs de Toronto

Ilya Samsonov

Le gardien russe a touché le fond du baril à la fin décembre. Ses statistiqu­es étaient parmi les pires du circuit. Sa technique était déficiente. Mentalemen­t, il était absent. Les Leafs ont même placé son nom au ballottage. Personne ne l’a réclamé. Il a pris une pause d’une quinzaine de jours et est revenu avec force. Entre le 21 janvier et le mois d’avril, il avait un dossier de 14-3-1 avec un taux d’efficacité de ,925. L’athlète de 27 ans a retrouvé ses repères à temps pour les séries.

G. Knights de Vegas

Alex Pietrangel­o

Au cours de la dernière campagne, le défenseur de 34 ans a songé à se retirer afin de prendre soin de sa fille Evelyn, terrassée à l’âge de 5 ans par un virus qui s’est transformé en encéphalit­e. La lésion cérébrale l’a même paralysée pendant plusieurs jours. L’Ontarien est revenu au jeu quand la petite allait mieux et il a aidé les Knights à gagner une première coupe Stanley, la deuxième de la carrière de Pietrangel­o. Cette saison, il a passé le cap des 1000 matchs joués dans la LNH.

Oilers d’Edmonton

Vincent Desharnais

Le chemin qu’a emprunté le Lavallois de 27 ans pour atteindre la LNH est pour le moins atypique. Ayant joué son hockey junior en Colombie-Britanniqu­e, il a poursuivi son apprentiss­age au Collège Providence, dans l’État du Rhode Island, avant de faire le saut dans les rangs profession­nels mineurs. « Partout où je suis passé, j’ai toujours commencé en tant que septième ou huitième défenseur », a-t-il rappelé au site Dailyfaceo­ff. Le colosse de 6 pi et 7 po et 226 lb a donné ses premiers coups de patin dans la LNH en 20222023. Cette saison, il a participé à 78 matchs réguliers avec les Oilers, amassant 11 points et 54 minutes de punition. Au sujet de son style de jeu, ce choix de septième tour a dit : « Ce n’est pas sexy, mais je fais le boulot ! »

Red Wings de Detroit

Alex Lyon

Le gardien américain de 31 ans a bien fait de ne pas abandonner le hockey. Pour la première fois de sa carrière, il est un joueur régulier dans le circuit Bettman. Avant sa septième campagne, il n’avait jamais disputé plus de 15 matchs en une saison dans la LNH, faisant la navette avec la Ligue américaine. Jamais repêché, Lyon a affiché un dossier de 21-18-5, une moyenne de buts alloués de 3,05 et un pourcentag­e d’efficacité de ,904.

Flames de Calgary

Oliver Kylington

Jadis un grand espoir à la ligne bleue des Flames, Kylington s’est éloigné de la patinoire pendant près de 20 mois à cause de problèmes de santé mentale. À son retour au jeu en janvier, il avait dit aux médias « qu’à un certain moment, [il] ne croyai[t] pas qu[’il] serai[t] un jour ici ». Depuis, le Suédois de 26 ans a retrouvé sa place au sein de la formation, amassant huit points en 22 parties.

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